Ça commence bien… Il faut que vous me pardonniez déjà à l’avance de ne pas nécessairement vous raconter cette histoire avec précision, l’ayant lue il y a déjà un bon moment dans « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta. Et la retracer sur 10 livres totalisant 5 000 pages ne me tente pas vraiment en ce beau jour frais et ensoleillé du printemps que Dieu nous donne encore…. Remercions-Le et gardons en mémoire de tels jours pour les jours qui seront passablement contraires dans tous les sens du terme.
Mais consolation pour vous : je vais vous raconter ce qui m’a le plus frappé et qui m’est resté dans la mémoire depuis ce temps-là. Et espérons que ça vous frappera vous aussi. Alors sortez votre cœur d’enfant pour écouter cette belle histoire.
Il était une fois…
Jésus, l’infatigable marcheur de tout le pays d’Israël, entre dans un village suivi de son équipe apostolique comme à l’accoutumée. Approchant du cœur du village, Jésus aperçoit un homme dans les soixante-dix ans dépassés — ce qui était en soi tout un exploit à l’époque — assis au pied d’un gros tronc d’arbre, seul ; et il pleurait, pleurait, sans retenue. Comme un enfant qui a beaucoup, beaucoup de peine…
Aussitôt que Jésus l’aperçoit, aussitôt s’en approche-t-il et Il se met en petit bonhomme pour être à sa hauteur afin de lui demander ce qui ne va pas.
Le petit vieux arrive tant bien que mal à parler et lui dit que sa fille vient de le laisser définitivement à lui-même. Elle vient de le quitter lorsqu’il lui a appris qu’à cause de revers de fortune, il avait perdu tous ses avoirs. Il se retrouve donc seul sans aucune fortune et sans fille pour ses vieux jours. Et, probablement, que la plus grande peine est de se rendre compte que sa fille ne l’aimait pas vraiment mais aimait son argent. L’histoire ne le dit pas mais c’est bien normal de le supposer.
Et, toujours accroupi, que fait notre Bon Jésus, pensez-vous ? Il ne lui donnera pas d’argent, Il n’en a pas Lui-même ! Impossible non plus de ramener sa fille à son père car Dieu ne violente jamais le libre arbitre de personne, pas davantage de sa fille alors…
Jésus s’adresse au petit vieux avec tellement de respect, c’est inimaginable. On dit que Jésus préfère par-dessus tout les enfants mais si vous saviez comment Il a en honneur les personnes âgées ! Elles sont bien proches des enfants dans Son Cœur sinon à égalité…
Toujours est-il que Jésus lui dit de pardonner à sa fille, que ce sera une source guérison pour lui et que son pardon influencera peut-être positivement sa fille. Il lui demande de prier pour sa fille. Il termine en lui disant que le Père s’occupe de tous et chacun et que le vieux est lui-même dans la mire du Père qui voit sa souffrance. Que le Père est là et qu’Il n’abandonne jamais Ses enfants surtout quand ils sont dans la détresse… Qu’il se confie au Père et il constatera que Sa Main n’est jamais trop courte pour trouver des solutions qu’on ne peut pas humainement imaginer… Jésus se relève et le quitte…
Pas d’avance, me direz-vous… Mais attendez… l’histoire n’est pas finie !
Jésus entre finalement au cœur du village. Comme à l’accoutumée, ceux et celles qui ont entendu parler de Ses Miracles ailleurs l’entourent comme des oisillons qui demandent la becquée. Les cyniques et les résistants se tiennent un peu plus à l’écart avec les sourcils froncés, prêts à sauter sur la proie dès qu’il y aura une mauvaise parole ou geste. Rien de nouveau sous le soleil ici…
Jésus écoute tout le monde… De cette manière, il apprend à connaître tout ce qui se passe dans le village : les répudiations, les scandales, les récents décès, les nouvelles naissances… Il prend le pouls de cette petite société en un tournemain.
Il apprend qu’une femme dans la quarantaine vient de tomber seule (note : je ne me souviens plus de la raison de cette solitude subite : mort de son mari ? mort de son père ? ). Toujours est-il qu’Il cherche à rejoindre cette dame esseulée. Et très souvent comme les gens seuls, elle ne fait pas partie de la troupe de villageois qui entourent Jésus. Quand on se sent seul, ça nous fait mal d’être dans un groupe joyeux…
Jésus réussit à retracer cette femme, Il l’approche et écoute sa souffrance. Après l’avoir écoutée, il lui dit qu’une personne aurait besoin d’elle si elle acceptait d’avoir sa compagnie. La dame, tellement seule, a sauté sur cette proposition comme la misère saute sur le pauvre monde…
Jésus la prit par la main et l’accompagna jusqu’au petit vieux. Les présentations ayant été faites, Jésus se retira…
Quelque temps plus tard, le vieux et la dame sortaient du village heureux s’en allant à la maison de cette dame. Et tous deux se retournèrent pour crier de joie :J’ai gagné un père ! J’ai gagné une fille !
Petites réflexions suite à cette histoire
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