par : John-Henry Westen
SOURCE : Life Site News
24 décembre 2015 (LSN) - La Sainte Famille de Nazareth a voyagé pendant la période la plus sombre de l'année pour donner naissance au Salut. De même, le Christ voyage avec nous dans tous nos moments les plus sombres, nous rappelant que des plus grandes épreuves de la vie viennent les plus grandes victoires. Plus le mal que nous éprouvons est grand, plus le bon Dieu en tirera profit tout comme la crucifixion du Christ qui a apporté notre rédemption.
Nous vivons dans l'un des moments les plus déroutants de l'histoire. Le bien est considéré comme un mal et le mal comme un bien. Nous avons assisté à cette tendance depuis des décennies déjà dans la société laïque avec ceux qui travaillent pour la vie et la famille perçus de plus en plus comme des oppresseurs et comme des sectaires, et même proche d’être des racistes. Maintenant, cependant, nous vivons des choses similaires à l'intérieur de l'Église. Nous assistons à une confusion délibérée sur les enseignements de base concernant la vie et la famille. Nous avons aussi une impression que ceux qui demeurent fidèles aux enseignements traditionnels de Christ sont rigides, obsédés, nuisibles, intransigeants et manquant de miséricorde.
Mais on nous avait prévenus de tels temps dans l'Écriture Sainte lorsque la tromperie serait si grande que même les fidèles, s’il était possible, seraient trompés. Ces Prélats Catholiques qui sont fidèles à la Vérité, malgré les pressions à la fois de l'extérieur comme de l’intérieur de l'Église, sont parmi les plus miséricordieux et les plus aimables des hommes. En particulier, je pense que l'Évêque le plus souvent associée à l'étiquette de « rigidité » : le Cardinal Raymond Burke.
Toutefois, face à une telle obscurité tout autour de nous, le Pape Saint Jean-Paul II nous rappelle : «N’ayez pas peur ! ». Cette instruction du Ciel de ne pas « avoir peur » est venue en particulier dans la période menant à la naissance du Christ et parfois lorsque la confusion régnait. Pensez à Saint-Joseph, en agonie sur l'infidélité qu’il percevait de la Vierge Marie, il a été informé par l'ange Gabriel : « N’aies pas peur de prendre Marie pour femme car l'enfant conçu en elle est de l'Esprit Saint ». Quand Zacharie, et puis plus tard la Vierge, a vu l'Ange, il leur fut dit aussi de « ne pas avoir peur ». Et enfin, nous lisons dans Matthieu 14 que les Apôtres étaient dans la barque qui était ballottée par les vagues et ils étaient terrifiés par un « fantôme » qui marchait sur l’eau. «N’ayez pas peur » leur a dit Jésus. C’était LUI, Lui-Même qui était avec eux et qui est avec nous en tout temps et surtout dans nos heures les plus sombres.
Nous savons bien que nos reportages sur ces choses au sujet de Rome nous ont rendus impopulaires dans certains milieux. Nous nous sentons obligés, néanmoins, de dire la vérité. Le Droit Canon oblige les fidèles, en particulier en des temps si graves, à dire la vérité avec respect, charité, mais aussi avec confiance, à dire la vérité même à nos Pasteurs.
Le Code de Droit Canon confère à tous les fidèles, « selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l'Église et de la faire connaître aux autres fidèles » (Canon 212). Saint Thomas d'Aquin dans la Somme conseille : « Quand il y a un danger imminent pour la Foi, les Prélats doivent être remis en question, même publiquement par leurs sujets» (II-II, Q.33, 4).
Avec l'aide de tous nos intercesseurs célestes, même dans la plus grande obscurité, nous ne devons craindre aucun mal parce que le bâton et la houlette du Seigneur nous rassurent. Nous pouvons faire toutes choses par le Christ qui nous donne la force. Comme les bergers dans les champs, on nous a dit où chercher le Messie. Hâtons-nous de trouver Jésus avec eux, et nous allons toujours trouver avec Lui, par Lui et en Lui, Marie sa Mère.
Depuis le Synode, nous avons été témoins de déclarations sans précédent du Pape François, qui semblent indiquer une ouverture à l'impossible pour l'Église Catholique. Certains des énoncés, tels que son adresse à l'Église Luthérienne de Rome, que vous avez lu ici, étaient tellement incroyables que nous avons obtenu la vidéo du Pape faisant ces remarques avant de les publier afin que nous puissions être certains qu'il avait bien dit ces choses.
Du fait qu’il s’est entouré de membres du clergé gauchisants, ces déclarations sont plus faciles à comprendre, mais nous devons prier et jeûner pour qu’à François il puisse lui être donné la possibilité de voir la vérité et de l'embrasser. On lui a conseillé de modérer le langage et les enseignements de l'Église sur les questions qui sont en contradiction avec le monde afin d’attirer les masses.
Cette stratégie a été essayée à la fin des années 1960 et 1970 et a abouti à un exode massif de l'Église dont nous sommes encore témoins aujourd'hui. Un regain d'intérêt, notamment parmi les jeunes, n’est vu seulement que dans des lieux où la tradition a été ravivée. Le Pape est néanmoins conseillé de suivre la même voie, un chemin mis en garde par le Pape Léon XIII en 1899 dans son Encyclique Testem benevolentiæ Nostrae. Selon l'Encyclique, certains prétendent « qu’il serait opportun, afin de gagner ceux qui diffèrent de nous, d'omettre certains points de l'enseignement qui sont de moindre importance et d'atténuer le sens que l'Église a toujours attaché à eux ».
Cependant, a dit le Pape Léon XIII, l'Eglise a déjà tenté ces suggestions et a déterminé : « Une telle politique aurait plutôt tendance à séparer les Catholiques de l'Église que d’admettre ceux qui en diffèrent ». En conclusion de de son point, le Pape Léon dit qu'il y avait rien de plus proche à son cœur « que ceux qui se sont séparés du bercail du Christ lui retournent ». Il a ajouté cependant, : « Mais en aucun autre manière que celle indiquée par le Christ ».
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