lundi 14 décembre 2015

Légende urbaine

Bannir l'avortement
c'est signer un acte de mort aux femmes



SOURCE : Life Site News

Ce pays a interdit l'avortement et maintenant les promoteurs de l'avortement ne peuvent pas en croire leurs yeux !

Voici le grand argument des promoteurs pro-avortement :

« L'avortement illégal et l'avortement n’arrêteront pas.
Les femmes vont tout simplement avorter illégalement et elles mourront !
»

C’est ainsi l'argument qui a cours ... Mais les faits sont embêtants car ils démontrent que l'inverse est vrai au Chili.

Selon une nouvelle étude de l'Institut MELISA, depuis l'interdiction au Chili de l'avortement, non seulement la santé maternelle s’est améliorée mais le nombre de femmes cherchant à avorter illégalement a chuté !

Depuis que le Chili a interdit l'avortement en 1989, le nombre de décès maternels a diminué de 41,3 à 12,7 par 100 000 femmes (une réduction de 69,2%). Cela met le Chili à la deuxième place pour le taux de mortalité maternelle le plus bas dans les Amériques (oui, oui, c’est même mieux qu’aux États-Unis).


Le Professeur Elard Koch, épidémiologiste moléculaire et auteur principal de l'étude, dit que l'éducation des femmes a renforcé leur capacité à accéder à des ressources de soins de santé existantes et que ces ressources comprenaient un personnel qualifié pour effectuer les accouchements, ce qui a conduit directement à une réduction de la mortalité maternelle pendant la grossesse et l'accouchement.

Comme le Dr Koch explique : « C’est une expérience naturelle unique menée dans un pays en développement ». Pour la période de cinquante ans de l'étude, le taux global de mortalité maternelle a considérablement diminué de 93,8%, passant de 270,7 à 18,2 décès pour 100.000 naissances vivantes, faisant du Chili un chef de file dans les résultats de la santé maternelle dans les Amériques.

Mais attendez. Si l'avortement est légalement interdit, ne devrions-nous pas nous attendre à voir une augmentation du nombre de femmes hospitalisées dû à des procédures illégales d'avortement ? Est-ce que les femmes qui veulent avorter ne cherchent-elles pas seulement à le faire en dehors des établissements de santé appropriés ?

Non. Non seulement le Chili est l'un des endroits les plus fiables au monde pour les femmes à accoucher, mais le nombre de femmes cherchant à avorter est de fait aussi en baisse. Selon les données du ministère chilien de la Santé, le pays affiche une tendance à la baisse continue, à un taux de 2% par an depuis 2001, des sorties d'hôpitaux dus à des complications d'avortements soupçonnés d’être provoqués illégalement. En revanche, une tendance à la baisse n'a pas été observée dans les sorties d'hôpitaux concernant les fausses couches ou les grossesses extra-utérines ; elles sont restées constantes pendant la même période.

La recherche du Dr Koch a trouvé aussi qu'un grand échantillon de femmes ouvertes à l'avortement au Chili affichent un profil de vulnérabilité marquée par la contrainte et la peur, ce qui représentent près de 70% des raisons pourquoi les femmes envisagent l'avortement. En outre, la recherche indique que les programmes de soutien destinés aux femmes vulnérables peuvent prévenir la plupart des avortements illégaux avec un résultat de naissance vivante (avec ou sans l'adoption) variant de 69% et 94% selon le groupe à risque.

Ce n’est pas une pure coïncidence que Malte, la République d'Irlande et le Chili, qui ont tous interdit l'avortement, ont des taux de mortalité maternelle inférieurs à ceux des États-Unis. En Afrique, où 56% de toutes les mortalités maternelles se produisent, la mortalité maternelle liée à l'avortement est inférieure à la moitié de ce qu'elle est dans les pays développés. Pourtant, il y a plus de restrictions à l'avortement en Afrique que dans les pays développés ! Alors quel est le problème ? Dans les pays où les restrictions d'avortement sont élevées, il y a moins de femmes qui cherchent un « avortement à risque » par rapport aux pays où l'avortement est « sûr et légal ».

Le résultat de l'expérimentation naturelle du Chili est une mauvaise nouvelle pour le lobby pro-avortement. Mais ce sont d'excellentes nouvelles pour les mères et les enfants à naître !

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