Par : Chris Jackson
Le 16 juin 2018
SOURCE : The Remnant
VaticanNews.com a résumé une récente homélie du Pape François comme une réflexion sur les nombreuses façons différentes dont les femmes sont exploitées dans la société d'aujourd'hui :
Le Pape a rappelé à ses auditeurs que les femmes sont ce que les hommes manquent de leur part pour être à l'image et la ressemblance de Dieu. Il a expliqué comment les Paroles de Jésus sur les femmes étaient radicales et révolutionnaires et « changeaient l'histoire ». En effet, jusque-là, une femme était considérée comme « une citoyenne de seconde classe », elle était « asservie » et « ne jouissait même pas de la liberté » a-t-il dit.
Jésus change l’histoire
« Et la doctrine de Jésus sur la femme change l’histoire. Une chose est la femme avant Jésus, une autre chose est la femme après Jésus. Jésus rend la femme digne et la met au même niveau que l’homme, parce qu’il prend cette première parole du Créateur, tous les deux sont « image et ressemblance de Dieu », tous les deux ; non pas d’abord l’homme et ensuite un peu plus bas la femme, non, tous les deux. Et l’homme sans la femme à ses côtés, que ce soit comme maman, comme sœur, comme épouse, comme compagne de travail, comme amie, cet homme seul n’est pas image de Dieu ».
Aujourd’hui, la femme est trop souvent instrumentalisée comme objet de désir dans nos sociétés
«Ceci est un péché contre Dieu le Créateur, rejeter la femme, parce que sans elle, nous les garçons, nous ne pouvons pas être image et ressemblance de Dieu. Il y a un acharnement contre la femme, un acharnement mauvais. Même sans le dire. Mais combien de fois des filles, pour avoir un poste de travail, doivent se vendre comme des objets jetables ?» Et ce phénomène se constate ici même, à Rome, a précisé François.
Regarder autour pour voir l’exploitation
« Tout ceci arrive ici, à Rome, et dans chaque ville. Les femmes anonymes, les femmes, nous pouvons dire, « sans regard », parce que la honte recouvre le regard, les femmes qui ne savent pas rire et beaucoup d’entre elles ne connaissent pas la joie d’allaiter et de s’entendre dire « maman». Mais aussi dans la vie quotidienne, sans aller à ces endroits, cette mauvaise pensée de rejeter la femme, comme un objet de « seconde classe ». Nous devrions mieux réfléchir. Et en faisant cela ou en disant cela, en entrant dans cette pensée nous méprisons l’image de Dieu, qui a fait l’homme et la femme ensemble à son image et ressemblance. Que ce passage de l’Évangile nous aide à penser au marché des femmes, à la traite, à l’exploitation que l’on voit, et aussi au marché que l’on ne voit pas, celui qui se fait et ne se voit pas. La femme est bafouée parce qu’elle est une femme ».
COMMENTAIRE : Question pour Sa Sainteté : est-ce que ça inclut l'exploitation des femmes pour votre propre agenda politique ? #LadyDeacons [ traduction sur twitter : #FemmesDiacres ]
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