Entrevue exclusive du Pape donnée à Reuters le 17 juin 2018 au Vatican
par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 21 juin 2018
Un jour seulement après avoir dénoncé l'avortement sélectif et déclaré que la seule vraie famille est celle fondée de l'union entre un homme et une femme ( le 16 juin ), le Pape François est de retour au cours normal des choses. |
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« Ce n'est pas facile » a estimé François, « mais le populisme n'est pas la solution ». Que veut dire François par « populisme » ? Apparemment, toute tentative d'arrêter le flux de l'immigration clandestine. Selon lui, l'Europe a besoin d'un afflux massif de Musulmans parce qu'il y a en Europe « un grand hiver démographique » et que l'Europe « se vide » sans l’immigration massive de Musulmans. Pourquoi ne pas encourager les Catholiques à cesser d'utiliser la contraception et accepter les enfants que Dieu veut leur envoyer ? Au lieu de cela, nous attendons les résultats de la commission pas si secrète de François sur une « relecture » de l'interdiction absolue de la contraception par Humanae Vitae.
Le Pape qui refuse de s'impliquer dans la politique nationale en matière d'avortement et de mariage homosexuel, même dans son pays d'origine de l’Argentine, a toutes sortes de conseils politiques pour le Président Trump sur d'autres questions. Comme rapporte Reuters :
« François a dit qu'il était attristé par la décision de Trump l'année dernière de mettre en œuvre de nouvelles restrictions sur les voyages et le commerce américains avec Cuba. Le mouvement a annulé l'ouverture de son prédécesseur, le Président Barack Obama, à la nation insulaire. Cet accord, que le Vatican a aidé à négocier, « a été un bon pas en avant » a déclaré le Pape.
« Il a également déclaré que la décision de Trump de se retirer de l'accord de Paris pour lutter contre le changement climatique lui a causé « un peu de souffrance parce que l'avenir de l'humanité est en jeu ». Le Pape a dit qu'il espérait que Trump repenserait sa position ».
Beaucoup de conseils non sollicités également pour le nouveau ministre Italien de l'Intérieur, Matteo Salvini. Citation de François :
« Je crois que vous ne pouvez pas rejeter les gens qui arrivent. Vous devez les recevoir, les aider, les soigner, les accompagner et ensuite voir où les mettre dans toute l'Europe ... Créer la psychose n'est pas le remède. Le populisme ne résout pas les choses. Ce qui résout les choses, c'est l'acceptation, l'étude, la prudence ».
Cela vient du souverain de la Cité du Vatican, qui a les restrictions d'immigration les plus strictes dans toute l'Europe et est entouré de murs séculaires, hauts de 40 pieds, construits en partie précisément pour repousser les invasions Musulmanes. Les défenseurs du Pape dans leurs conseils non sollicités sur les politiques d'immigration des autres pays affirment que la « porte d'entrée » du Vatican est ouverte, ce qui signifie la Place Saint-Pierre, mais quiconque connaît quelque chose sur l'agencement de la Cité du Vatican à l'intérieur de la ville sait que quiconque veut aller plus loin que la Place dans la Cité sans permission spéciale, encore bien moins des « réfugiés » Musulmans, et que toute tentative en ce sens sera satisfaite par la force armée. Les habitants de l'enclave fortement protégée du Vatican sont-ils coupables de « psychose » ? Ici encore, nous voyons la tendance vraiment tout à fait inacceptable de ce Pape à attribuer une forme de maladie mentale à ceux qui ne partagent pas ses opinions.
François a également déclaré à Reuters qu'il prie « pour les conservateurs qui ont parfois dit des « choses méchantes » à son sujet ». Qu'en est-il de ces dubia soumis par les quatre Cardinaux, il y a plus d'un an et demi, concernant sa tentative de créer des exceptions au Sixième Commandement pour les divorcés et les « remariés » ? Selon Reuters, François a dit avoir appris l’existence des dubia par « les journaux ... une façon de faire qui n'est, disons, pas ecclésiale, mais nous faisons tous des erreurs ». Jusqu'où notre crédulité devrait-elle s'étendre ? Comme le démontre Life Site News, cette affirmation semble bien au-delà du point de rupture.
Interrogé sur les rumeurs de son intention de se retirer de la Papauté, il a répondu : « Pour l'instant, je n'y pense même pas ». On pourrait suggérer respectueusement qu'il retourne — d'urgence — à ce même sujet, qui peut avoir plus à voir avec le bien de l'Église et du monde que ses opinions sur l'immigration et le changement climatique.
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