jeudi 22 juin 2017

Socci
Sur la nouvelle version non Chrétienne de l'Église



par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 22 juin 2017

Le commentaire d'Antonio Socci sur les affaires courantes dans l'Église a pris un ton apocalyptique caustique et à juste titre au milieu du tumulte Bergoglien croissant. Comme il l'observe dans un article publié à ImolaOggi.it, en date du 21 juin (ma traduction).

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

« Maintenant, les épisodes augmentent à presque tous les jours. La lente et progressive désintégration de deux mille ans de Foi et d'histoire a subi une accélération. Ils [les prélats libéraux alliés à François] savent que, avec un Capo [patron] de plus de 80 ans, ils ont maintenant peu de temps. Si Soeur Mort visite le Vatican ou s’il y a une autre abdication, les éléments anciens et nouveaux de la conspiration de Saint-Gall (le groupe des Cardinaux qui ont comploté les élections de Bergoglio en 2005 et 2013) savent qu'ils sont dans les finales. Et ils ressurgissent dans l’action ».

La création imminente par le Pape Bergoglio d'une autre kyrielle de Cardinaux progressistes « n’augure rien de bon pour l’Épouse du Christ » dit Socci. « Pourtant » poursuit-il — en parlant évidemment de l'élément humain de l'Église — « pouvons-nous toujours l'appeler ainsi ? » Comme il l'explique :

« Peut-on encore appeler « Épouse du Christ » ce collectif de prêtres présentateurs à la télévision, ces religieuses chantantes, ces frères joyeux avec le monde, ces Évêques qui parlent d'immigrants clandestins et qui ne connaissent même pas la Bible ? Les églises vides, l'athéisme et l'agnosticisme galopants ... Les Chrétiens persécutés en Afrique subsaharienne, en Indonésie, au Pakistan, même aux Maldives ; une hiérarchie ecclésiastique déconnectée de la réalité ».

« Un Pape qui ne répond pas à ceux qui demandent des éclaircissements sur Amoris Laetitia ... qui interfère avec les Italiens et les Européens tous les mercredis et dimanches ; qui préfère accueillir au Vatican neuf familles Musulmanes, laissant à la frontière Macédonienne d'autres réfugiés de la Foi Chrétienne ... »

« Un Vicaire du Christ qui ne parle pas du Christ parce que le centre d'attention doit être lui, l'Évêque vient du bout du monde pour nous apprendre à interpréter l'Évangile, à l'aide des manuels des [Modernistes] don Milani et le Cardinal Martini ... »

« Pas moins non plus avec la Curie dans les temps de Bergoglio. Divisé entre les ultra-'Francisisti' et les conservateurs Bénédictins, et unis seulement par la terreur que le Capo éveille — le premier groupe par crainte de perdre leurs positions, le second par crainte de nouvelles attaques contre le Depositum Fidei [Dépôt de la Foi] dont ils devraient être des gardiens ... ».

Le diagnostic ne peut pas être plus sombre. En effet, Socci écrit :

« La pierre tombale pour le Catholicisme est déjà préparée avec la Messe unifiée pour les Catholiques et les Protestants » pour laquelle « des essais techniques ont déjà eu lieu il y a dix jours en Espagne ... »

Et pourtant, pour tout cela, l'Église ne peut être entièrement détruite compte tenu des promesses du Christ. Comme lors de la crise Arienne, ainsi en est-il aujourd'hui : la Foi sera maintenue vivante par une minorité persévérante du clergé et de laïcs conduite à l'exil. Comme Socci conclut :

« Il ne nous reste rien, à nous consacrés et laïcs, sauf à garder la Tradition qui nous a été transmise, nous rappelant qu'elle ne sera jamais diminuée même s'il ne restait qu'une seule église sur toute la terre qui célèbre la Messe selon la Volonté Divine et non la volonté humaine ». Cela ne signifie pas une rébellion contre la hiérarchie, dont plusieurs ont perdu leur chemin, mais au contraire « obéir à la hiérarchie en ne cachant pas ses lacunes parce que « la vérité Vous rendra libres » (Jn 8, 32).

Et cette même Vérité sera justifiée avec le Triomphe inévitable du Cœur Immaculé de Marie que même un Pape délabré ne peut pas empêcher.

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