mercredi 7 juin 2017

Propageant dans le grand public
la dépravation sexuelle avec un visage souriant
Premièrement l’adultère, ensuite la sodomie




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 7 juin 2017

Rencontrez le Père James Martin, SJ, de la communauté ultra progressive, pro « LGBT » », ami en faveur du « mariage homosexuel » proche de François que le Pape Bergoglio vient tout juste de nommer comme consultant au Secrétariat aux Communications du Vatican qui supervise la télévision du Vatican, la radio et les médias sociaux. Les disciples de cet ecclésiastique subversif connaissent bien le sourire maladif et les manières plutôt collet monté avec lesquels il répond aux justes critiques des Catholiques orthodoxes alors qu'il sape activement l'enseignement constant de l'Église sur des questions sexuelles, y compris la condamnation constante de l’Église du mal intrinsèque de la sodomie comme l'un des péchés qui crient au Ciel pour sa rétribution.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Amoris Laetitia, ayant donné le coup d’envoi à un renversement diocèse par diocèse de l'enseignement de Jean-Paul II (conforme à toute la Tradition) qu'il est « intrinsèquement impossible » pour les personnes vivant dans des « seconds mariages » adultères de recevoir la Sainte Communion tout en continuant à s'engager dans des relations adultères, le Père Martin agit clairement comme un homme de pointe pour l'intégration de la sodomie dans la vie de l'Église. D'où la publication de son livre intitulé « Building a Bridge: How the Catholic Church and the LGBT Community Can Enter Into a Relationship of Respect, Compassion, and Sensitivity » [ Construire un pont : comment l'Église Catholique et la communauté LGBT peuvent entrer dans une relation de respect, de compassion et de sensibilité ]. Traduction : Comment l'Église peut être conduite à accepter la sodomie.

Pour ceux qui pensent que cette caractérisation de la polémique du Père Martin est extrême, considérez sa réponse à la question clé lors d'une interview concernant son livre, interview bien intitulée : « Ce conseiller du Vatican invite les Catholiques vers l'inclusion des LGBT ». L'intervieweur a demandé à Martin la question suivante à laquelle il a donné la réponse suivante :

QUESTION : « Le Catéchisme de l'Église Catholique enseigne que « les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés ». Affirmez-vous et acceptez-vous cet enseignement et ce langage ?

RÉPONSE : « Je ne suis pas un théologien, mais je dirais qu'une partie du langage utilisé dans le Catéchisme sur ce sujet doit être mis à jour, compte tenu de ce que nous savons maintenant de l'homosexualité. Plus tôt, par exemple, le Catéchisme dit que l'orientation homosexuelle est elle-même « désordonnée objectivement ». Mais, comme je le dis dans mon livre, dire que l'une des parties les plus profondes d'une personne — la partie qui donne et qui reçoit de l'amour — est désordonnée, c’est inutilement blessant. Il y a quelques semaines, j'ai rencontré un théologien Italien qui a suggéré que la phrase « différemment ordonnée » pourrait transmettre cette idée de façon plus pastorale.

Que savons-nous de l'homosexualité aujourd'hui que l'Église ne connaissait pas auparavant ? La sodomie est encore de la sodomie. Notez cependant que Martin a esquivé la question des actes homosexuels en tant que tels — c'est-à-dire la sodomie — et pivote vers l'« orientation homosexuelle », qu'il nie être « intrinsèquement [c'est-à-dire en soi, toujours et partout] désordonné ». Il préférerait l'appeler « différemment ordonné », ce qui signifie non désordonné.

Mais si la condition homosexuelle n'est pas intrinsèquement désordonnée, les actes sexuels qui en découlent ne seraient pas intrinsèquement désordonnés, mais simplement « différents » des actes hétérosexuels. Martin nie tout simplement alors l'enseignement moral infaillible de l'Église, de sa position bimillénaire, à savoir que la sodomie est intrinsèquement désordonnée. Bien au contraire, il relie implicitement l'acte de la sodomie à « la partie [de l’homosexuel] qui donne et reçoit de l'amour ». Ses appels à la miséricorde, à l'amour et à l'inclusion dissimulent ce qui n'est qu'une obscénité monstrueuse provenant de la fosse de l'enfer.

Maintenant, si la sodomie n'est pas intrinsèquement mauvaise, alors comment l'adultère, la fornication et l'utilisation des contraceptifs peuvent-ils être intrinsèquement mauvais ? Ils ne le seraient pas et l'Église aurait eu tort de l’enseigner autrement pendant deux millénaires. Mais une Église qui pourrait se tromper sur ces questions morales fondamentales ne serait pas l'Église fondée par le Dieu Incarné, qui ne peut ni tromper ni être trompé, mais plutôt une institution simplement humaine, pas différente en essence des sectes Protestantes qui se sont révoltées contre son autorité, il y a des années. Au cours des siècles qui ont suivi, ces sectes ont réussi à tolérer l'adultère (sous forme de divorce et de « remariage »), de fornication, de contraception et, enfin, de sodomie, certaines de ces sectes ayant même pour but d'ordonner des « prêtres » et des « Évêques », hommes et femmes qui s'engagent notoirement dans ce vice abominable.

Le Père Martin, bref, est un chef de file des brigades « pro-homosexuelles » qui assiègent la citadelle de l'Église dans ce qu'ils pensent être une attaque finale réussie sur ses remparts moraux. Si les remparts échouaient, l'édifice moral de l'Église s'effondrerait et sa mission serait à son terme, si cela était possible. Mais ce n'est pas possible. Comme Sœur Lucie, affirmant l'indéfectibilité de l'Eglise du point de vue de Fatima, a déclaré au Cardinal Caffarra, un défenseur des remparts, que « la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan sera sur le mariage et la famille », Notre Dame « a déjà écrasé sa tête [du serpent] ».

Pendant ce temps, cependant, la victoire ultime qui sera celle de Dieu ne nous excuse pas de notre devoir en l'instant présent : à savoir exposer pour ce qu'ils sont, les loups dans un vêtement de clerc qui attaquent l'Église de l'intérieur — avec des sourires sur leur visage et la rhétorique envoûtante de l'amour et de la miséricorde qui est vraiment la pire sorte de cruauté spirituelle.

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