Par Dr Maike Hickson
Le 24 octobre, 2016
SOURCE : One Peter Five
Ce matin (24 octobre 2016), à la Casa Santa Marta, la résidence papale actuelle, le Pape François a plaidé une fois de plus contre ceux qui sont accrochés aux Lois de Dieu en prétendant qu'ils pourraient vivre une double vie, qu’ils sont malades ou sont autrement déformés. Puis il a affirmé : « Il n'est pas facile de marcher dans la Loi du Seigneur sans tomber dans la rigidité » mettant ainsi un point d'interrogation sur ceux qui essaient de vivre la vie morale d'un Catholique. Voici ce que François a dit selon un rapport de Radio Vatican :
« Derrière la rigidité il y a toujours quelque chose de caché, dans beaucoup de cas une double vie » mais a-t-il souligné, « il y a aussi une part de maladie: les personnes rigides souffrent beaucoup ». Commentant sur les difficultés et les souffrances qui affligent une personne qui est à la fois rigide et sincère, le Pape a dit cela parce qu'elles ne réussissent pas à avoir la liberté des fils de Dieu : « elles ne savent pas comment on marche dans la loi du Seigneur » ; « si elles semblent bonnes, parce qu'elles suivent la Loi, derrière il y a quelque chose qui ne les rend pas bonnes: ou bien elles sont méchantes, hypocrites ou bien elles sont malades ». Cependant, « elles souffrent » a-t-il dit. François a également rappelé la parabole du fils prodigue dans lequel le fils aîné, qui s’était toujours bien comporté, était indigné de son père parce qu'il avait joyeusement accueilli de nouveau le plus jeune fils qui rentre chez lui repentant d’avoir mené une vie de débauche. Cette attitude — a expliqué le Pape — montre ce qui est derrière un certain type de bonté : « l'orgueil de croire dans sa propre justice ». Le fils aîné — explique le Pape — était rigide et a mené sa vie en suivant la Loi, mais voyait seulement son Père comme un maître. L’autre fils a mis de côté les règles, est retourné à son Père dans un temps de ténèbres et lui a demandé pardon. « Il n’est pas facile de marcher dans la Loi du Seigneur sans tomber dans la rigidité » a-t-il dit. [mon soulignement]
Un événement similaire a eu lieu récemment où le Pape François a appelé l'union de deux personnes transgenres un « mariage ». Peu importe ses raisons pour ce genre de discours, il semble travailler efficacement dans les mains de ceux qui visent à l'affaiblissement de la morale Catholique traditionnelle en matière de mariage et de famille.
En outre, un atelier du Vatican a eu lieu en novembre 2015 sous la direction de Mgr Marcelo Sánchez Sorondo lorsque la notion de « diversité » a été promue — en plus de discuter de l'idée d'utiliser les enfants comme « agents de changement ». De plus, comme je l'ai rapporté ailleurs, l'organisation du Vatican Scholas Occurrentes publie des brochures pour les enfants sous le titre « Avec François à mes côtés », dans lequel les idées anti-Catholiques comme la diversité morale et la fluidité des genres sont présentées d'une manière positive.
Il semble donc que le Vatican, plutôt que de parler haut et fort contre ces mouvements et ces initiatives qui sapent l'ordre moral traditionnel de la société Occidentale, leur ouvre la porte.
Et maintenant, dans un geste sans précédent, ceux qui résistent à ces développements qui ont lieu sous le pontificat du Pape François sont maintenant appelés des forces « anti-François » qui sont en quelque sorte liées au Président Russe Vladimir Poutine. Comme Steve Skojec a récemment rapporté, Andrea Tornielli, l'un des plus proches collaborateurs laïcs (et « porte-parole officieux ») de François, a publié un article qui énumère toutes les organisations « anti-François » tout particulièrement en Italie ( voir une première liste et une deuxième ici). Le but de cet article semblait être destiné à intimider les groupes et les personnes mentionnées. L'attaque de Tornielli semble s’être retournée contre lui — révélant une méthode trop basique et trop évidemment semblable aux pauvres tentatives de Hillary Clinton aux fins de diriger l'attention de sa propre corruption en accusant son adversaire d'une collaboration étroite avec la Russie.
On peut se demander si ces forces ecclésiastiques et politiques n’accusent pas, au contraire, leurs adversaires de méthodes et de collaborations qui sont plus proches de leur propre camp.
Pensez à utiliser les mêmes méthodes dont vous blâmez l'autre camp ? Hillary Clinton a dit dans le dernier débat présidentiel qu'elle veut établir un no-fly-zone ( espace interdit de vols pour les adversaires ) en Syrie — ce qui signifierait la guerre avec la Russie ! Et puis elle blâme son adversaire d'être un danger pour la paix ?
Permettez-moi d'expliquer un peu plus ce parallèle possible entre les méthodes de l'Église et les forces politiques.
Grâce à Wikileaks, nous avons des preuves de plus en plus fortes du tissu de mensonges et de machinations corrompues dans le camp Clinton. Wikileaks a cependant également révélé comment des groupes progressistes aux États-Unis tels que PICO (People Improving Communities through Organizing — Les gens qui améliorent les communautés par le biais d'organisations) qui vise à modifier le noyau moral des Etats-Unis — ont de bons contacts et des lignes de collaboration avec le Vatican,
en particulier avec le Cardinal Oscar Andres Rodriguez Maradiaga, membre éminent du Conseil des Neuf du Pape. Dans le cadre des e-mails de Podesta, la fuite récente d'un e-mail de Scott Reed, directeur exécutif du PICO, a révélé ce qui suit : PICO a organisé une visite au Vatican en juin 2015, peu de temps avant la visite du Pape aux États-Unis. Comme les citations ci-dessous le montrent, cette organisation a été bien reçue au Vatican et a été même invitée à aider à organiser une partie de la visite américaine du Pape :
Fait intéressant, une autre fuite a montré comment l'Open Society Foundation de George Soros était très bien au courant de cette initiative de PICO en juin 2015. Comme ce fut cité par Elizabeth Yore à l’occasion d’une réunion du Conseil d’adminsitration de l'Open Society Foundation de juin 2015 :
Ici, nous voyons la preuve d'un lien direct entre le Vatican et les groupes révolutionnaires aux États-Unis qui visent à saper la structure morale des États-Unis et qui vont de pair avec la promotion de la diversité et de l'avortement de la campagne Clinton. Des fuites récentes ont montré comment le directeur de campagne de Clinton, John Podesta, a discuté comment changer les points de vue des Catholiques avec l'aide des organisations telles que : Catholics in Alliance for the Common Good (CACG) ( Les Catholiques en Alliance pour le bien commun )) qui, eux-mêmes, reçoivent des fonds de George Soros. George Soros a lourdement financé Hillary Clinton, CACG et PICO. D'autres auteurs : comme Elizabeth Yore ont déjà suffisamment présenté la connexion entre Georges Soros et le Vatican de François.
Ainsi, plutôt que de demander si ces Catholiques concernés et fidèles qui défendent l'enseignement du Christ dans une période de crise ont un lien secret avec le Président Poutine, il serait plus approprié de se demander s'il existe un lien étroit entre le Vatican, Hillary Clinton, et George Soros. S'il en est ainsi, les paroles du prélat que j’ai récemment citées qui parlait d’une « dictature mondiale » deviendrait plus clair maintenant.
C. Joseph Doyle, l'auteur pro-vie magnanime et charitable et président de la Ligue d'Action Catholique du Massachusetts, vient tout juste de publier un communiqué de presse aujourd'hui avec le titre : « Est-ce que l'enseignement Catholique moral n’importe plus — à l'Église Catholique ? » La raison de sa déclaration est à l’effet que, pendant trois événements publics récents distincts, les dirigeants de l'Église Catholique dans ce pays ont accueilli et célébré des supporters publics de la mort des petits innocents. Doyle dit :
« Le jeudi 20 octobre 2016, trois institutions Catholiques, l'une à New York, et deux à Boston, ont tenu des galas de collectes de fonds qui révèlent, en effet, l’état actuel et débilité du Catholicisme Américain et marquent une nouvelle étape dans son déclin moral et spirituel » . |
Le plus important de ces trois événements, bien sûr, était le Cardinal Dolan qui a invité et a bavardé avec Hillary Clinton juste au lendemain où elle avait déclaré publiquement qu'elle endosse même les avortements tardifs. Doyle a le bon ton d'indignation quand il commente :
« Toute personne lucide peut reconnaître que la corruption, la culture de la trahison, la servilité aux élites séculaires, la soumission à l'esprit du temps, l'indifférence pratique pour le meurtre des enfants à naître et la déférence obséquieuse au pouvoir politique néo-païen qui affligent la hiérarchie, nos institutions Catholiques et leurs ordres religieux parents, sont maintenant critiques, omniprésentes et normatives ». |
Ne pourrait-on appliquer ces paroles également à certains des éléments de l'Église Catholique à Rome ?
« Il incombe donc aux fidèles Catholiques, en particulier à ceux des mouvements pro-vie et pro-famille, d’informer nos chefs spirituels et les institutions Catholiques que leurs scandales répétés, téméraires et continus dans lesquels ils offrent — contrairement à leurs propres interdictions explicites — des prix, des honneurs et des plates-formes aux ennemis de la Foi, qui ne servent qu'à trahir, à saper et à banaliser nos principes, qui est, pour le dire, l'enseignement moral Catholique sur le caractère sacré de la vie et l'intégrité du mariage. Cette situation est inacceptable. Ils ont besoin d'être rappelés qu'ils servent le Christ et non pas César. Nos Évêques sont les successeurs des Apôtres, pas des courtisans d’Henry VIII. |
Ici, nous avons un laïc Catholique, professant la vérité avec clarté et vigueur. Face à la collaboration croissante des forces tant au sein de la société que dans l'Église qui minent efficacement l'enseignement du Christ sur le mariage et la famille — nous pouvons tous suivre le témoignage de C.J. Doyle et continuer à dire la vérité avec audace et charitablement — qu'il y ait vraiment un axe Vatican-Clinton-Soros ou non.
(*) Janus est le dieu romain des commencements et des fins, des choix, du passage et des portes1. Il est bifrons (« à deux têtes ») et représenté (voir illustration) avec une face tournée vers le passé, l'autre sur l'avenir. Il est fêté le 1er janvier. Son mois, Januarius (« janvier »), marque le commencement de l'année dans le calendrier romain.
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