mardi 7 août 2012

Soyons juste un peu financier un instant

Il y avait une fois deux investisseurs...

Le premier investissait son petit capital en début d'année et récoltait les intérêts et le capital à toutes les fins d'années. La somme d'argent ainsi récoltée lui procurait plaisirs, bombances et voyages.« Bah, disait-il, on n'a qu'une vie à vivre. Et si jamais la vie me fait défaut subitement, au moins j'aurai joui de la vie, j'aurai voyagé. »

Le deuxième investisseur agissait autrement : à tous les débuts d'années, il ajoutait le capital épargné par son labeur de l'année écoulée à celui déjà investi. Ne sachant même pas s'il vivrait assez longtemps pour en profiter, il s'empêchait tout de même tous les plaisirs de la vie et préférait assurer son avenir sinon celui des siens.

Il en va de même sur le plan spirituel: certains se disent qu'ils auront toujours le temps de récupérer leur situation éventuellement et préfèrent vivre dans une licence assez intense. D'autres, par contre, tentent de vivre de leur mieux les préceptes d'amour (commandements de Dieu) qui ne sont pas toujours jojo pour la satisfaction de leur propre chair.

Le problème de notre premier investisseur est qu'il ignore quand sa vie s'arrêtera; mais plus important encore, où ira-t-il ensuite vivre ? Dans cette seconde vie, il se rendra compte que sa vie terrestre n'a eu que la durée d'un brin d'herbe à comparer à cette seconde vie. Et ce ne sera plus bombances, plaisirs et voyages pour toujours dans cette seconde vie...

Autrement dit, est-ce préférable de voir uniquement la perspective limitée de notre vie terrestre ou bien doit-on considérer les perspectives infinies qui nous attendent dans l'Au-Delà? Qu'est-ce les 20 ou 30 ou 40 ans selon le temps qui nous reste ici-bas à comparer à l'Infini qui nous attend dans cette seconde vie ?

En bon investisseur, que préférez-vous ? Des rendements infinis ou simplement sur 20 ou 30 ou 40 ans ?

En somme doit-on jouir de la vie présente, aussi courte soit-elle, de façon égoïste à la recherche de tous les plaisirs qui nous attirent et se retrouver ensuite à vide pour des millions d’années. N'est-il pas avantageux de considérer le court terme terrestre actuel comme un levier ou un investissement pour un long terme infini rempli de bonheur ?

C’est une question d’investissement : comment désire-t-on gérer le capital de notre cœur ?

Dieu veut nous accueillir au-delà de cette terre, Il ne désire surtout pas que nous tombions dans le vide permanent. Ses Commandements nous permettent de se rendre à Son heureuse destination.

Oui, mais s'il n'y a rien de l'Autre Côté ?

Pascal, grand philosophe et scientifique français, était un grand joueur. Il était très croyant et ses amis joueurs ne l'étaient pas tous. Certains d'entre eux lui posaient justement cette question mentionnée plus haut en titre.

Voici ce qu'il répondait dans une optique probabiliste. Comme c'étaient des joueurs, il aimait bien leur répondre selon leur façon de penser.

LE PARI DE PASCAL

Il leur disait donc (c'est en mes mots que je vous le dis):

1- S'il n'existe pas d'Au-delà et que vous avez joui de votre vie sur terre. Vous êtes sûrement gagnants. Vous aurez profité d'une vie intense sans restriction avant votre mort.

2- S'il existe un Au-delà et que vous avez joui sans restriction d'une vie intense ici-bas, vous ne pourrez pas profiter de cette vie sans fin dans l'Au-Delà. L'usage sans restriction que vous aurez fait de votre vie ici-bas sera d'un prix terrible de l'Autre Côté; ce prix terrible sera éternel.

3- À cause de ce risque d'un prix terrible à payer s'il y a un Au-delà, n'est-il pas préférable que vous fassiez déjà une bonne vie ici-bas ? Et, même si après cette bonne vie, il arrivait qu'il n'y ait pas d'Au-delà, vous serez consolés de savoir que les hommes auront une bonne mémoire de vous à cause de votre bonne vie menée.

Je vous souhaite d'apporter autant de réflexion à l'investissement de votre vie en général
que vous en faites pour des investissements financiers !

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