Un jour Jésus s'achemine vers un nouveau village avec ses disciples. Pierre remarque qu'il n'y a pas personne ni sur la place publique ni dans les rues et, pourtant, c'est une heure où les gens sont normalement dehors à vaquer à leurs occupations... « As-tu remarqué Jésus qu'il n'y a pas de monde nulle part ? C'est bizarre, non ? » lui dit Pierre.
Jésus lui dit : « Allons prier Notre Père à la synagogue ». En effet, c'était toujours l'habitude de Jésus d'aller à la synagogue en toute premier lieu avant de faire quoi que ce soit d'autre lorsqu'il arrivait dans une ville ou un village.
Il pouvait demeurer dans la synagogue pour enseigner s'il y avait beaucoup de monde et si le chef de la synagogue lui en donnait la permission. Car les chefs de synagogue se divisaient en deux clans: ceux qui l'honoraient et ceux qui l'haïssaient.
S'il n'y avait pas de monde dans la synagogue, il s'en allait sur la place publique et faisait son enseignement là. Parfois les commerçants réagissaient très mal à lui parce que leurs clients potentiels se détournaient de leurs achats possibles pour l'écouter. La vraie vie comme de nos jours quoi !
En entrant dans la synagogue, Jésus et ses disciples se rendent compte qu'elle est bondée au maximum de sa capacité. Tous les hommes du village y sont sans exception. Pierre, curieux comme pas un, regarde Jésus sans mot dire. C'était, en effet, un jour de semaine et non un jour de sabbath. Pourquoi tant de gens ont délaissé leurs ouvrages pour être là ? C'est bizarre, non ? se disait Pierre à nouveau en si peu de temps.
Jésus et ses disciples étaient symphatiques au chef de la synagogue puisque ce dernier proposa à Jésus de venir enseigner à la petite tribune et de prendre le rouleau de la Tora qu'Il désirait. Jésus l'invita à choisir lui-même le rouleau. Le chef de la synagogue s'exécuta et donna à Jésus un rouleau.
À la tribune, Jésus commença à lire au hasard une section du rouleau. La lecture faite, il dit à l'assemblée : « Ce que nous venons de lire signifie que nous avons un Bon Papa au ciel, Il est toujours prêt à nous aider. Encore faut-il ne pas le négliger, l'ignorer... Nous sommes ses enfants... comment pourrait-il ignorer ses enfants ?... Ne soyons pas des enfants ingrats, comment pourrait-Il nous aider dans ces circonstances si on Lui tourne le dos ? Et le secours qu'Il prodigue à ses enfants est toujours réel et vrai même si les circonstances nous semblent impossibles. »
Jésus se fait interrompre par un Ancien du village qui prend la parole : « Tu sembles vraiment un prophète d'avoir choisi cette lecture qui est très appropriée dans les circonstances que nous vivons et ton enseignement qui est encore plus pertinent....»
Jésus : « Mais quelles sont les circonstances que vous vivez ? »
L'Ancien : « Comme Tu le sais, notre village est à la frontière d'Israël. Tous les nouveaux soldats de Rome qui viennent prendre la relève des soldats déjà en place entrent par ici. Et tous les soldats qui quittent notre pays pour retourner à Rome passent par ici aussi. Nous sommes vraiment un corridor important. »
Et l'Ancien de continuer : «Tout ce va-et-vient continuel a fait beaucoup progressé notre commerce. Nous nous sommes beaucoup acclimatés et familiarisés avec les Romains avec le temps. Nous n'avons plus la même culture que les Israélites envers les occupants romains. Nous leur sommes très symphatisants finalement. Pour leur montrer notre amitié et une certaine adhésion à leur culture, nous avons délaissé progressivement nos valeurs israélites et notre participation active à la synagogue.»
« Mais aujourd'hui, nous sommes tous ici parce qu'il est arrivé quelque chose ce matin qui nous a tous surpris, désolés et mortifiés. Nous pensions tous connaître les décurions (chef de dix soldats) et les centurions (chefs de cents soldats) qui viennent accompagner leurs soldats pour leur retour à Rome et qui accueillent les nouveaux soldats arrivants. Nous pouvions tous les nommer par leur prénom.»
« Mais ce matin il est arrivé un centurion que nous ne connaissions pas avec tous ses soldats. Il a pris en captivité toutes les femmes du village de plus de 12 ans. Les ayant formé en un groupe ceinturé par ses soldats, le centurion les emmena au dehors de la ville. On ne sait pas où nos femmes sont rendues. Nous craignons le pire pour elles. Voilà pourquoi nous sommes ici ».
Jésus : « Prions alors notre Papa d'Amour. À Lui rien n'est impossible. Sa Main n'est jamais trop courte. Prions ensemble d'une seule voix. Il faut y mettre tout notre coeur car les lèvres seulement ne Lui parviennent même pas. »
Le groupe de femmes et tous les soldats étaient dans un petit pré en contrebas d'une grande route que les Romains avaient construite auparavant. Elles étaient à quelques kilomètres du village. Les femmes étaient assises très anxieuses sur l'herbe tandis que les soldats discutaient entre eux de leur choix personnel.
Soudain, des bruits de pas d'un cheval s'amènent. C'était un centurion seul qui galopait sur la route un peu plus haut. Il aperçut le groupe de femmes, les soldats et le centurion.Il savait bien le sort qui attendait ce groupe de femmes. Il s'arrêta net et s'adressa au centurion en charge et lui dit : « Si j'étais toi, je ne permettrais pas ça. J'ai déjà vécu la même situation avec mes soldats. Dix sont morts et plusieurs furent malades. Ces femmes sont bourrées de maladies, vous ne devriez pas les toucher du tout. »
Le centurion responsable donna immédiatement l'ordre de laisser aller les femmes.
Les hommes aperçurent toutes leurs femmes arriver en silence aux limites de la ville. Aucune ne fut agressée.
Une petite conclusion personnelle: les moyens de Dieu ne sont pas nos moyens; ils sont beaucoup plus efficaces par ailleurs. Sa Main n'est jamais trop courte !
Je ne vous apprendrai rien: Armageddon approche à grands pas. Le chaos semble s'installer progressivement partout. La seule solution n'est pas une solution politique, économique ou même sociale; le chaos qui s'installe présentement dépasse déjà nos capacités humaines à le juguler.Il faut utiliser le « pouvoir nucléaire de la prière » pour éviter ces catastrophes, C'EST LE SEUL MOYEN tant discrédité de nos jours...Ne l'oublions pas: la Main de l'Éternel n'est jamais trop courte.
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