UNE PREMIÈRE PRÉSENCE DIVINE MÉCONNUE LORS DE LA MESSE
Je vous fais fi de toutes les étapes de la messe: comme, d'abord et avant tout, notre reconnaissance d'être pécheurs devant l'Infinie Sainteté de Celui qu'on vient célébrer, notre instante demande d'avoir pitié de nous.... Ensuite les lectures.... l'offertoire...
C'est juste avant la consécration que le prêtre demande à Dieu de répandre Son Esprit afin de sanctifier les offrandes avant leur consécration. Que demande-t-il ainsi au juste ? Il demande à ce que le Saint-Esprit descende sur ces offrandes (le pain et le vin) afin de les rendre très saintes, très pures, dignes un moment plus tard de devenir le Corps et le Sang du Christ Jésus.
On ignore souvent que le Saint Esprit, la troisième personne de Dieu, le Sanctificateur, précède la consécration des offrandes. Si les gens connaissaient cette première venue de Dieu avant même la consécration comme telle, plusieurs d'entre elles s'agenouilleraient pour adorer et remercier l'Esprit Saint qui vient préparer la venue de Jésus dans ces offrandes.
AU MOMENT DE L'ÉLÉVATION ET DE LA CONSÉCRATION...
Si vous m'avez lu dans d'autres textes, vous savez fort bien que j'aime me représenter mentalement ce que j'adore, ce que je prie... Eh bien, qu'est-ce que je me représente au moment de l'élévation de l'Hostie ?
J'imagine Jésus dans le palais du gouverneur romain Pilate qui est déjà fort bien embêté par les réactions de la foule juive qui demande la mort de Jésus suite à une première apparition de Celui-ci devant la foule. Pilate ne veut pas Sa mort. Voici donc son astuce : Pilate fait retirer Jésus du devant de la foule et l'emmène à l'intérieur du palais. Pilate se dit que, s'il fait fouetter Jésus, ça pourra rassasier la foule en délire lorsqu'il Le présentera à nouveau à la foule.
Les Romains étaient des militaires des plus aguerris; ils attribuaient les différentes fonctions militaires à ceux qui en avaient les talents pour chacune d'entre elles; il en de même pour leurs bourreaux, ils étaient loin d'être des femmelettes !
Je m'imagine donc Jésus attaché dans un grand lieu de supplices. Pas un mais deux bourreaux romains sont affairés à le fouetter: un fouette le torse et l'avant des jambes, l'autre le dos et l'arrière des jambes.
Les bourreaux suent de toute leur eau à fouetter, fouetter sans arrêt. Fatigués, chacun d'eux prennent une pause en alternance mais la cadence ne s'arrête pas.
Et Jésus aperçoit du coin de son oeil tuméfié des romains qui jouent aux dés à une table pas trop loin d'où Il est. Les paris stimulent leurs rires. Ces joueurs ne portent même pas attention à ce que vit Jésus si ce n'est que quelques regards évasifs et distraits parfois. Quelle déception, quelle humiliation !
Au terme de cette séance extrêmement exténuante, les soldats romains Lui font tenir un roseau après Lui avoir remis sa tunique. Pensez juste au tissu qui colle aux plaies vives... Les soldats voulaient voir si Jésus avait l'air d'un vrai roi.
Mais les soldats considèrent que la tunique et le roseau ne font pas encore assez « Roi ». Un de ceux-là arrive avec une couronne qu'il a tout juste confectionné avec des épines de rosiers. Ses camarades trouvent l'idée géniale et en rient.
On lui plante la couronne sur la tête mais elle est trop petite. On la lui enlève, on l'agrandit et la Lui plante à nouveau. À toutes les fois, le sang ruisselle et s'accumule avec chaque tentative.
Ça prendra un troisième et dernier essai pour installer la couronne d'épines. Avez-vous jamais considéré que ces trois essais constituaient trois couronnement d'épines ? C'est en effet l'installation toujours renouvelée qui fait un mal abominable.
Jésus sera en mesure de paraître de nouveau devant le peuple. Pilate est satisfait du travail de ses bourreaux: l'apparence de Jésus découragera certainement le peuple d'en réclamer plus, espère-t-il.
Mais Pilate sera troublé parce que le peuple ne considère pas que c'est assez. Le peuple veut Sa Mort !
Voilà donc ce que j'imagine quand le prêtre dit « CECI EST MON CORPS».
N'oublions pas que toute la Passion de Jésus a pour but de nous racheter, nous les déchus par nos ancêtres Adam et Ève. L'Église nous dit que le supplice de la flagellation rachète tous les péchés (passés, présents et à venir) de la chair tandis que le supplice de la couronne d'épines rachète tous les péchés d'orgueil.
Je vous ai donc décrit ce que je m'imagine, il faudrait maintenant que je vous communique ce que je pense à l'occasion de l'élévation de l'Hostie:
C'est simple, je dis à Jésus:
Merci d'avoir accepté ce supplice pour nous racheter
PARDON
On te demande pardon d'avoir contribué à ton supplice à cause de nos fautes
PITIÉ
On te demande d'avoir pitié de nos faiblesses et de nous aider à devenir bon comme Toi.
Je te le demande en mon nom et au nom de l'humanité de tous les temps.
RÉPONSE: la Passion de Jésus, ce n'est pas la passion d'un homme, c'est la Passion de l'Homme-Dieu. C'est Dieu qui a été flagellé et mis à mort. Or Dieu est Éternel, en-dehors du temps: tous les temps sont présents en Lui. Jésus connaît donc tous nos futurs respectifs.
C'est un mystère toutefois que je ne peux guère m'expliquer (un mystère est un mystère, non ?) entre Sa pré-connaissance (ou pré-science) de mes fautes alors que Dieu a le plus grand respect de mon libre arbitre. Selon ce libre arbitre, il se pourrait en effet que j'évite, ou au contraire, que je commette une faute. Si donc je suis libre d'éviter ou de commettre une faute, comment Jésus pouvait-il le savoir pendant ses coups de fouet ?
Mais il y a une dimension qui nous avantage dans le caractère éternel de Dieu: on peut prier pour des êtres qui ont vécu dans le passé et ceux-ci vont profiter de nos prières actuelles pour leur vie dans leur passé. Assez étrange, n'est-ce pas ? C'est un point peu abordé par l'Église parce que justement trop étrange en effet. Mais, en toute logique, si Dieu est l'Éternel Présent, Il peut donc intervenir dans le passé qui Lui est présent.
Mais il faut être spirituellement efficaces et c'est mieux de prier pour ces personnes afin de les soulager des purifications qu'elles peuvent vivre présentement si elles sont décédées. C'est probablement pour cette bonne raison que l'Église parle peu de ce qui précède mais nous incite davantage à prier pour les âmes du purgatoire.
SAVIEZ-VOUS QUE :
- Le Sanhédrin, cette instance religieuse, économique et politique suprême du pays d'Israël, a insisté pour que le parcours effectué par Jésus au sortir du Palais de Pilate soit le plus long possible à travers les rues de Jérusalem afin que le maximum de personnes puissent Le voir et certainement L'haïr parce qu'Il s'était dit Dieu ? Beaucoup de zigzags ont été préférés à la ligne droite afin de se rendre au Calvaire
- Il est mentionné que Jésus reçut une roche sur la tête alors qu'il portait sa Croix en direction du Calvaire. Elle provenait d'un homme qui avait été miraculeusement guéri par Jésus ! Cet homme avait réussi à lui lancer cette pierre au travers le périmètre serré que faisaient les soldats romains pour accompagner et protéger Jésus de la foule hargneuse.
- Les trous dans le bois de la Croix avaient été percés par les Romains avant même que Jésus n'y fut cloué. Ils avaient l'expérience ! Mais un problème survint: le dernier trou pour y enfoncer un de Ses Mains était trop loin de Sa Main comme telle; les dimensions avaient été mal prises. Eh bien, on lui désarticula l'épaule pour pouvoir lui clouer Sa Main.
- Que lorsque Jésus fut cloué à la Croix, il faisait tout son possible pour étouffer ses cris de douleurs ? Pourquoi ? Parce qu'il ne voulait pas en remettre à la douleur déjà éprouvée par Sa Mère qui était toute proche sans vraiment voir qu'on le clouait. Ce n'est que lorsque Jésus sera élevé de terre qu'on lui donnera l'autorisation de venir au pied de la Croix.
- Une fois Jésus cloué, on remonta la Croix pour la descendre dans le trou de terre qui avait été creusé à cet effet. On n'arriva pas à équilibrer la Croix au premier coup, elle versa abruptement vers l'avant entraînant Jésus vers l'avant. Seuls les trois clous le retenaient à la Croix et déchiraient, à cause du poids de Jésus, les ligaments déjà mutilés par les clous.
- Une fois Jésus élevé sur la Croix, beaucoup de jeunes scribes, prêtres, pharisiens du Temple ainsi que des gens de la population tournoyaient autour de la Croix en dansant et en chantant; des commentaires des plus ironiques et odieux fusaient de toutes parts pendant ces ribambelles. Les soldats romains les expulsèrent tôt du plateau du Calvaire.
Tous ces incidents ne sont pas relatés dans la Bible, c'est vrai. À lire les saintes et les saintes qui ont des visions de La Passion de Jésus toutefois, on peut penser que ces incidents sont vraisemblables.
Encore ici, en adorant ce Précieux Sang, je dis à Jésus:
Merci d'avoir accepté ce supplice pour nous racheter
PARDON
On te demande pardon d'avoir contribué à ton supplice à cause de nos fautes
PITIÉ
On te demande d'avoir pitié de nos faiblesses et de nous aider à devenir bon comme Toi.
Je te le demande en mon nom et au nom de l'humanité de tous les temps.
Il ne faut jamais oublier que le Corps et le Sang que nous adorons n'est pas simplement une représentation figurative du passé même si plusieurs aimeraient nous le faire croire. Non..... c'est le VRAI Corps et Sang du Christ.
VOUS ÊTES AU VRAI PIED DE LA CROIX POUR DE VRAI !
RÉPONSE : on ne dirait que ça toute notre vie et qu'on serait bien accueilli là-haut. Voici quelques raisons:
- C'est bel et bien parce que Jésus demeure en nous que nous avons de la valeur devant Dieu. Le Père voit Son Fils qui nous habite et s'en réjouit.
Mais nous en tant que tels, sans la présence de Jésus en nous, nous ne valons rien !
Ah ! je vois déjà les orgueilleux de ce monde attaquer, ridiculiser une telle affirmation. Vous pouvez inclure chez ces orgueilleux la plupart des professionnels spécialisés dans les conseils envers nos attitudes, comportements et déviances.
Ils comprendront probablement trop tard lorsqu'ils auront à comparaître devant Dieu sans avoir Son Fils pour les défendre. Il nous faut prier pour ces personnes... Ce n'est pas nécessaire, et même contre-productif, d'argumenter avec eux. On ne peut pas négocier La Vérité au nom de la liberté d'expression et de pensée.
- Nous démontrons aussi par cette invocation que nous sommes humbles devant Sa Magnificence, Son Infinie Sainteté et Sa Toute-Puissance. Après tout, sommes-nous si saints que ça ? Hum ! Avons-nous créer tout l'univers ? Sommes-nous immortels ?
Reconnaître notre petitesse, nos faiblesses, notre longueur de vie terrestre qui ressemble à celle du brin d'herbe pour Dieu, n'est-ce pas approprié d'être humble de demander pitié à Dieu pour ce que nous sommes ?
- Cette invocation touche aussi le Coeur de Dieu: Il sait ce dont on a besoin --- pas nécessairement ce qu'on Lui demande --- et nous avons toutes le chances que Dieu nous vienne en aide dans une telle attitude humble.
- Enfin, aimeriez-vous que votre propre enfant vous soit rebelle ? Qu'il se pense plus fin que vous ? Puisque Dieu est Parfait, Il a encore passablement plus de raisons que nous soyons humbles, respectueux, obéissant envers Lui.
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