Mais il faut mettre le paquet pour ravoir son Église !
Préambule important
Avant de passer pour un anarchique dans ce que vous lirez, je vous présente une petite ligne pesant environ 300 kilos qui nous vient du droit canonique de l'Église catholique et dont on nous fait rarement part. Voilà pourquoi les catholiques obéissent aveuglément au Pape même s'il nous imposerait la marque de papier mouchoirs à acheter. À la lecture de cette petite ligne, vous comprendrez que les propos qui suivent ne sont pas tenus par un désobéissant à l'Église.
Can. 212 § 2. Les fidèles ont la liberté de faire connaître aux Pasteurs de l'Église leurs besoins surtout spirituels, ainsi que leurs souhaits.
Le jeudi 26 mars 2015
Très Saint Père
D'emblée, je ne représente que moi-même dans cette lettre. Aucun mouvement ni association n'a collaboré ou est en appui direct à la présente missive. Je suis seul. Et pourtant j'ai des besoins et des souhaits à vous formuler comme me l'autorise le droit canonique, article 212 paragraphe 2.
Mais avant de vous formuler mes besoins et mes souhaits, vous les comprendrez davantage si je vous décris la situation de l'Église telle que je la perçois car c'est à partir de cette perception qu'émanent justement mes besoins et mes souhaits.
La situation de l'Église
Avant de faire un constat général de toute la forêt, il nous faut étudier beaucoup d'arbres d'une façon singulière. Nous aurons un meilleur portrait sur lequel statuer. Passons donc en revue les principaux sujets que vous avez abordés pendant les deux années de votre Papauté.
Interrogé sur la rumeur de l’existence d’un « lobby gay » au sein du Vatican à l'occasion de votre retour en avion des Journées Mondiales de la Jeunesse de Rio le lundi 29 juillet 2013, vous avez donné cette réponse à la meute journalistique et elle en a surpris plus d'un par sa nouveauté de ton: « On écrit beaucoup sur ce lobby gay. Je ne l’ai pas encore trouvé. Je n’ai encore rencontré personne au Vatican qui me montre sa carte d’identité avec écrit sur celle-ci « gay ». On doit distinguer le fait d’être homosexuel, et le fait de faire partie d’un lobby, car les lobbies ne sont pas bons. Si une personne est homosexuelle, qui suis-je pour la juger? Le problème n’est pas d’avoir cette tendance, nous devons être frères. Le problème est de faire des lobbies, lobbies des affaires, lobbies politiques, lobbies des francs-maçons, c’est cela le problème le plus grave.»
«Si une personne est homosexuelle, qui suis-je pour la juger ? »
Mais vous avez eu raison de dire tout ça ! Il faut tous s'aimer, Jésus nous le demande. Il nous faut aimer les homosexuels, ce sont nos frères... mais, Très Saint Père, il nous faut haïr l'homosexualité car c'est un péché grave... «Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination» (Lévitique 18-22 ). Mais pas un petit mot du tout sur l'homosexualité. Si cet entretien avait à être recommencé, voici ce que je vous recommanderais de dire :
« Où qu'elle soit, l'homosexualité est un péché tellement grave qu'il peut priver la personne le commettant d'une vie éternelle heureuse. Voilà pourquoi il faut prier pour eux. Mais, au niveau personnel, si une personne est homosexuelle, qui suis-je pour la juger ? Ne sommes-nous pas tous des pécheurs qui devons s'entraider ? »
Voyez-vous, Très Saint Père, cette réponse allie la compassion, la tolérance, l'entraide et le dogme de l'Église sur ce sujet. Vous êtes très fort sur tous ces aspects sauf le dogme. Et ceux qui vous le rappellent, vous les considérez comme des « Docteurs de la loi » ou des « Pharisiens » à l'esprit étroit qui ne regardent que la lettre. C'est vous qui le dites entre autre dans votre homélie du 17 mars dernier sur le Paralysé de Bethzatha. Ça vous dit quelque chose, Très Saint Père ?
Par ailleurs, qu'on ne nous présente pas des vessies pour des lanternes. Ce n'est pas parce que vous n'avez pas vu d'homosexuels ou de lobby qu'il n'y en a pas. En somme, d'après ce que nous savons, il y aurait beaucoup de prêtres homosexuels dans le monde mais, selon vous, pas au Vatican parce que vous n'en avez pas vu. Il faut avoir du culot pour ne même pas mentionner que ça pourrait exister même si vous n'en avez jamais vu. Vous êtes un politicien très fort. Pardonnez-moi, Très Saint Père, il eut été préférable que je dise que vous maîtrisez parfaitement la rhétorique médiatique !
À ce compte-là, moi aussi, je suis assez certain qu'il n'y a jamais eu de pédophilie chez les prêtres parce que je n'en ai jamais vue...Voyez-vous l'astuce que vous utilisez ?
Incidemment, Très Saint Père, le document préparatoire au Synode que vous avez certes approuvé affirmait que les homosexuels étaient une richesse pour l'Église. Nous n'en doutons pas du tout, ce sont nos frères à part entière. Il était bien que vous le mentionniez pour que les mentalités puissent évoluer.
Ce que je déplore un petit peu, c'est que vous n'ayez pas exprimé votre pensée sur l'homosexualité comme telle. Il me semble que je reste avec une jambe en l'air. Je n'ai rien à vous apprendre, vous savez bien qu'homosexuel et homosexualité ce sont deux choses. Pourquoi avoir appuyé juste sur une jambe ?
Toujours dans le même avion dont l'air devait être vicié sans que vous vous en rendiez compte, un journaliste vous a demandé pourquoi vous n'aviez pas parlé de l'avortement au Brésil. Et voici votre réponse étant donné votre parfaite maîtrise de la rhétorique médiatique :
Vous êtes vraiment étonnant ! Ayons un petit moment de détente ensemble et jouons à une devinette :
Vous rappelez-vous de votre demande d'une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde le premier septembre 2013 ? Les Américains avaient massé tous leurs bateaux de guerre le long de la côte de la Syrie et pointaient tous leurs missiles vers ce pays...
Voici la devinette, Très Saint Père : à combien estimez-vous le nombre de morts qui auraient pu avoir lieu ? Ça, c'est la première question. La deuxième maintenant : combien de morts y-a-t-il eu en 2013 dans le monde entier à cause des guerres ?
Sans connaître vos réponses, je suis certain de vous battre en termes de morts cette année-là : 53 millions d'enfants à naître qui ont été avortés.
Votre réponse dans l'avion a giflé 53 millions d'enfants à naître pour ne pas en avoir parlé comme du monde car vous parlez toujours en maître rhéteur. Vous avez vraiment l'art de l'esquive.
Les plus grandes entreprises professionnelles au monde en relations publiques savent que la répétition d'un message produit à la longue un changement d'attitude et de comportement dans une situation donnée. Vous embaûchez de telles firmes. Pourquoi ne s'occupe-t-on de la cause de la plus grande mortalité au monde à chaque année à savoir l'avortement et d'en parler correctement ?
Oui, je sais... Vous avez peu de temps disponible... Mais demandez à un de vos conseillers en relations de lire l'article que je vous donne en lien. Et espérons qu'il aura des difficultés à dormir ensuite... Il en va de 53 millions de personnes par année...
Mais c'est dommage, je n'ai pas encore terminé mes doléances concernant l'avortement. Une autre petite devinette, Très Saint Père : que diriez-vous d'un journaliste éminent qui pose la question suivante au plus grand médecin spécialiste du cancer au monde : « Docteur, quel est l'état du cancer dans le monde ? » Et ce médecin de répondre : « J'ai justement vu madame Hurtubise récemment. Je vous avoue bien franchement que le diagnostic n'est pas toujours facile à poser. »
C'est ridicule comme réponse. En convenez-vous avec moi ? Eh bien vous avez exactement fait ça avec un journaliste concernant l'avortement. Vous lui avez répondu à sa question générale avec le cas particulier d'une dame divorcée en union libre avec un autre conjoint qui avait avorté d'un nouvel enfant parce qu'elle en avait déjà. Vous avez dit au journaliste : « Vous savez, c'est tout un problème pour un Confesseur ».
Comme fidèle, Très Saint Père, on aimerait bien avoir des grandes lignes directrices de temps à autre. C'est un de mes souhaits.
Peut-être — et je n'ai pas terminé — que je tombe déjà dans la catégorie des « Obsédés » que vous avez créée récemment. Voici un article qui l'affirme si vous vous ne souvenez pas de cette affirmation.
par l'homosexualité et l'avortement »
selon le pape.
Savez-vous Très Saint Père que c'est une sainte obsession que de vouloir sauver 53 millions de petits bouts chou et ce, à chaque année. Ne l'oublions surtout pas ! ?
Je ne saurais terminer le sujet de l'avortement sans vous donner la nouvelle que l'on ne vous a peut-être pas transmise : trois jours après votre départ du Brésil, le Parlement brésilien a passé une loi élargissant les possibilités pour les Brésiliennes d'avorter. Je suis un peu confus car les élus brésiliens « devaient connaître la position de l'Église » comme vous avez si bien dit au journaliste dans l'avion, n'est-ce pas ? Du chiffre de 53 millions d'enfants à naître qui sont avortés, quel sera le nouveau chiffre avec cette terrible nouvelle ?
Est-ce que cette nouvelle mérite d'être incluse dans votre examen de conscience le soir avant votre dodo ? Il n'en tient qu'à vous d'en décider...
Ah ! mais ici, oui, vous pratiquez la répétition en titi ! C'était une forme polie pour vous dire que vous mettez le paquet.
Pour éviter de passer pour quelqu'un qui pose un jugement sommaire ou hâtif, je serai un peu détaillé quitte à indisposer certains lecteurs par cette longueur. Aux lecteurs impatients ou qui ont peu de temps disponible, je vous invite à lire seulement une ou deux preuves que je mets à l'appui et à sauter à la prochaine section. Car ce sujet est à répétition par le Très Saint Père, il ne change que de sauce à toutes les fois mais la viande est toujours pareille.
Vos débuts à Buenos Aires, capitale de l'Argentine, comme Archevêque avant même d'être Pape
Voici ce que j'ai appris de vous :
« En ce qui concerne l’accès des divorcés remariés à la communion, on sait déjà quelle est l’opinion du pape. Lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, il autorisait les "curas villeros", ces prêtres qu’il envoyait dans les périphéries, à donner la communion à tout le monde, même si les quatre cinquièmes des couples n’étaient pas mariés. » Voir source ici. D'autres sources ? Tapez « curas villeros » dans Google.
Très Saint Père, ne me faites pas le coup de me dire que vous n'avez pas vu cette situation donc qu'elle ne devait pas exister ! Vos propres prêtres de périphérie étaient heureux de dire aux journalistes que tout le monde communiait !
Mais le plus dramatique, c'est de connaître les impacts de cette « ouverture pastorale ». Un journaliste italien rendu éditeur en chef du journal La Nation (je crois — j'en oublie son nom incapable de retracer la référence ) a publié un livre sur vous du temps que vous étiez Archevêque à Buenos Aires.
Son livre a été publié par les Éditions Missionnaires Italiennes. Avec un tel éditeur, disons que c'est plus crédible que folichon. Cet auteur corrobore entièrement ce qui a été dit précédemment. Par ailleurs, il nous précise les conséquences désastreuses de donner la communion à qui veut. Il nous dit que depuis cette pratique a commencé, la population n'a plus aucun respect pour le mariage. « Pourquoi se marier ? On a tout ce qu'on veut ! » Comme cette institution est complètement dévalorisée, les gens se tournent de plus en plus vers l'homosexualité et... oui...oui... la polygamie. C'est lui qui le dit, ce n'est pas moi, Très Saint Père. Peut-être n'étiez-vous pas au courant parce que vous n'en avez pas vu dans les transports en commun que vous empruntiez dans la capitale... Tellement charmant un Archevêque utilisant le transport en commun. Enfin un dignitaire ecclésiastique à notre portée...
Finalement, sur ce point précis, je m'interroge sur un proverbe que l'on pourrait peut-être inventer : « Désobéissant un jour, désobéissant toujours » ? Après tout, la Communion à tous déroge du Magistère de l'Église. Et vous l'avez permise à vos prêtres de périphérie. Qu'en sera-t-il à Rome ? Ce sera différent ?
Et la Communion, vous en conviendrez, ce n'est pas la moindre des choses dans l'Église... C'est le plus grand Don et Miracle que l'humanité n'ait jamais connus. Vous vous souvenez de la petite parole courte évangélique qui dit de ne pas jeter des perles aux cochons. Je ne sais pas de façon certaine si cette parole s'applique au sujet dont nous venons de traiter. J'ai un petit doute...
Autre situation...
La tension culmine en juillet 2010 lorsque le gouvernement argentin envoie au Parlement le projet de légalisation du mariage homosexuel, une initiative que l’Archevêque de Buenos Aires critique vivement : « Il ne s’agit pas tout simplement d’une lutte politique : c’est la prétention de détruire le plan de Dieu. Il ne s’agit pas d’un simple projet législatif, mais d’un dessein du (démon) ».
Très noble... très noble et VRAI. C'est ce qu'il fallait dire. Enfin quelque chose de positif dans cette lettre !
Mais il y a un hic ! ( Ah ! pas encore ! ). Le voici : vous avez réuni tous vos évêques avant le passage de la loi afin d'établir une stratégie pour contrer ce projet. La tenue de telles conférences des évêques ne vous était pas nouvelle mais celle-ci revêtait un caractère particulièrement grave et important. Les évêques étant résolument contre le projet de loi, vous leur avez proposé une solution de compromis à présenter au gouvernement afin d'éviter le pire. Vous leur avez proposé que l'Église pourrait accepter l'union libre en lieu et place du mariage si le gouvernement acceptait cette solution. Vous avez été débouté par les évêques qui refusèrent cette formule de compromis... C'était la première fois qu'une de vos propositions étaient refusées depuis le temps que vous présidiez ces conférences.
Est-ce que ça ne nous donne pas une indication de votre flexibilité vis-à-vis l'union libre pour les homosexuels au lieu du mariage gay ? N'est-ce pas une acceptation que deux personnes de même sexe couchent ensemble ? Oh ! Je vais peut-être trop loin ici, je crois. Car vous ne le saurez jamais puisque vous ne visitez pas les chambres à coucher, n'est-ce pas ?
Dites-moi, Très Saint Père. Si un général dont son armée est proche de la défaite tente de convaincre ses collègues d'utiliser l'arme nucléaire pour s'en sortir et que ces derniers refusent, pourrait-il, ce général, considérer à nouveau l'arme nucléaire dans d'autres circonstances ? Substituez le mot « Général » par « Pape » et le mot « Arme nucléaire » par « Union libre » dans cette question et vous pouvez répondre...
Et si les homosexuels avaient été ainsi acceptés en union libre par l'Église, qui auraient été les prochaines mains levées pour avoir un traitement similaire ? Réponse : les couples remariés/divorcés, non ? Comme on dit dans mon patelin : « Ce qui est bon pour minou est bon pour pitou » signifiant par cette expression qu'il faut être juste pour tout le monde.
Très Saint Père, il ne resterait que la polygamie et l'inceste pour compléter le tableau, non ? Pourquoi ne pas avoir de compassion pour eux aussi ? Quelle est la différence ? « Ce qui est bon pour minou est bon pour pitou », non ?
Lors de votre papauté maintenant. Toujours sur le même thème des divorcés/remariés.
Vous ne montrez aucun signe de renoncement à votre quête de « nouveauté » qui est la fameuse « approche pastorale », préconisée aussi par le Cardinal Kasper — référez-vous en à la prestation de départ de ce Cardinal d'une durée de deux heures lors du Consistoire extraordinaire sur la famille, le 21 février 2014 au Vatican; aucun autre membre n'a bénéficié de ce temps de présentation, le tout béni par vous bien entendu.
Pourquoi le Cardinal Kasper est ici dans le décor dans cette lettre ? Parce qu'il est votre porte-voix, votre porte-parole le plus fidèle. Très bonne tactique : le chef cuisinier demande à son serveur d'aller porter les plats s'il doute que ceux-ci soient de la meilleure qualité et bien reçus par les invités. Mais lorsque le gâteau est vraiment réussi, c'est toujours le Chef qui l'apporte aux invités. Les temps ne sont pas encore assez mûrs pour rencontrer les invités au sujet des divorcés/remariés, n'est-ce pas ? Je comprends.
Les formules d'éloquence du Cardinal Kasper feraient rougir Démosthène lui-même tant elles sont bien plaquées pour justifier la communion des divorcés/remariés : « Il faut que l'Église change de paradigme. ». Ou encore : « La doctrine n’est pas une « eau stagnante » mais bien un « fleuve en mouvement » ». Et on en vient même à démontrer pourquoi les divorcés/remariés n'auraient pas accès à la communion alors que les criminels meurtriers reconnus coupables y ont droit...
WOW ! Ce n'est qu'un échantillon du rationnel sur les dogmes qui nous a été servi arrosé d'une sauce moderne... Et gare à vous si vous n'aimez pas leurs slogans, vous êtes un mauvais DOCTEUR DE LA LOI, un PHARISIEN... Oui, oui, un PHARISIEN !
Je simplifie ici votre orientation : si on désire se comporter comme un bon berger qui va chercher la seule brebis hors du troupeau qui est prise dans la boue, c'est donc dire avoir une approche « pastorale ». Et dans une telle situation, ce n'est pas le temps de considérer le dogme, les principes ou les règles...
Mais y avez-vous pensé ? Si on néglige tant le Magistère de l'Église, il se pourrait que tout le troupeau se ramasse dans la vase... Ah ça, vous nous en parlez pas...
Ce n'est pas en parlant seulement du cas de madame Hurtubise que vous allez orienter toutes les femmes qui songent à l'avortement. Vous devriez diminuer l'utilisation des cas particuliers pour nous parler davantage des grandes lignes de conduites que nous devons suivre. Après tout, n'êtes-vous pas le Chef ? Qu'en est-il d'un chef qui ne donne jamais les grandes lignes de direction ?
Parfois il me vient ces images en tête lorsque je pense à votre style de gouvernance :
- Un capitaine de bateau en train de boire du champagne sur le pont avec les invités alors que le bateau fonce droit sur un rocher. Pourquoi une image si dramatique ? Mais n'avez-vous pas conscience de la démolition des églises, de leur réaménagement en hôtels, etc., de la disparition presque complète de toutes institutions hospitalières et scolaires catholiques, des espèces en voie de très grande disparition que l'on appelle « Congrégations religieuses », de la diminution de la prêtrise et du peu de renouvellement des vocations ? Et que dire de l'assistance dominicale aux messes ? Est-ce je fabule à être seul à voir le rocher ?
- À cause de vos talents d'accueil, de tolérance, de compassion, de votre souci de vous lever la nuit pour aller porter incognito un pain à un mendiant, d'embrasser les pieds des prisonniers, d'embrasser un défiguré, vous avez un impact extraordinaire et vous avez réussi à dégager une image extrêmement positive de vous auprès de toute la population. Mais permettez-moi de vous dire que mon image est la suivante : vous me faites penser à un chanteur international extrêmement célèbre. Et, en tournée, vous attirez des foules monstres à vos spectacles. Mais lorsque le spectacle est terminé, personne n'achète de vos pièces musicales à la sortie de l'auditorium. Qu'est-ce à dire ? Vous ne réussissez pas à fidéliser les gens. L'émotion que vous suscitez chez les gens est très passagère. Et vous savez pourquoi ? Parce que vous ne parlez pas assez des VRAIES choses. Vous ne faites pas réfléchir les gens au sujet de leurs âmes. Vous avez des belles phrases capsules super courtes et ensuite vous quittez comme une vedette d'Hollywood laissant à son agent de presse le soin de détailler ce que la phrase voulait dire.
Vous êtes entouré de 8 Cardinaux qui se sont affairés à préparer ce synode. Le président des 8 Cardinaux sera chargé de la rédaction du rapport à mi-chemin du synode et du rapport final. Et qui ouvre les débats avec beaucoup plus de temps autorisé que les autres ? Et qui a l'insigne et unique privilège d'avoir sa présentation couchée sur papier et remise à chaque membre du synode ? Réponse : le Cardinal Kasper ! Dans mon patelin, on dit alors qu'on « avantage ainsi grandement un poulain ».
Ils étaient 8 affectés à la préparation, à la coordination et au déroulement du synode, n'est-ce pas ?
Très Saint Père, peut-être vous a-t-il manqué d'effectifs conseils. Bien oui, le rapport de mi-parcours a été remis à la presse internationale et fut publié au complet sur Internet avant même qu'un seul Cardinal du Synode en ait eu accès ! Par ailleurs, aucune des propositions incluses dans ce rapport n'avait été discutée ou approuvée par le Synode. Et, dans ce rapport, il faut avouer que l'accueil, la tolérance, la compassion (vous en n'avez pas eu pour les membres du synode par contre en les traitant derniers des derniers ), la miséricorde que nous devons imiter de Jésus étaient tout là, n'est-ce pas ? En effet, je ne veux pas tout vous rappeler ce que vous savez de ce rapport intérimaire mais disons que les homosexuels sont une richesse pour l'Église, que notre compassion à être inclusifs envers les divorcés/remariés devrait leur permettre de communier avec nous... Tels sont quelques éléments du rapport intérimaire.
Et vous l'avez approuvé ce rapport ainsi que sa méthode de distribution où les premiers qui devaient le recevoir ont été les derniers. Vraiment il a manqué d'effectifs pour vous conseiller. C'est comme si un projet de loi était connu de la population par le biais de la presse mais qu'aucun député ne soit au courant. C'est du joli. Une erreur ou une stratégie ?
Inutile de vous dire que les Cardinaux ont sabré dans les propositions qui étaient faites dans ce rapport. Mais fait inusité dans l'histoire de toute l'Église, les propositions qui ont été refusées par le Synode sont tout de même demeurées dans le rapport final avec une indication qu'elles avaient été raturées, refusées. Jamais des propositions non retenues sont apparues dans les rapports finaux auparavant.
Très Saint Père, j'aimerais vous conter une petite histoire. Une maman avait un garçonnet de 5 ans qui venait d'apprendre à lire et à écrire. Il lisait tout ce qu'il lui passait sous les yeux même les boîtes de céréales. La maman devait aller au marché d'alimentation ; son fils ajouta des bonbons sur la liste des achats. La maman ratura cet item plutôt que de l'effacer. Le garçonnet tint la liste au cours des emplettes et les lisait à sa maman.
Pensez-vous,Très Saint Père, que cette maman pourrait se faire solliciter à nouveau pour des bonbons ?
Que désirez-vous faire au juste avec ces petites techniques ?
LE BOUQUET, TRÈS SAINT PÈRE...
J'ai été assez affublé d'étiquettes telles que conservateur — doctrinaire — pharisien — dogmatique que je ne ferai pas aux autres ce que l'on me fait. Disons qu'un certain groupe de Cardinaux a frisé la jubilation lorsque le vote a été pris au Synode concernant les divorcés/remariés. Le vote est sorti à 53 % des voix en faveur de la communion des divorcés/remariés. C'est plus de la majorité des Cardinaux, ça ! Heureusement qu'il faut 66 % des voix pour qu'une proposition soit acceptée.
Et savez-vous ce qu'un Cardinal a dit à un journaliste au sortir du Synode alors qu'il affichait une mine basse ? « On a rempli le verre à moitié mais la prochaine fois on va le remplir au complet ». Quand j'ai lu ça, j'ai eu une toute petite réflexion personnelle que je ne voudrais pas qui soit publicisée, je vous en prie. Je me suis dit : « Peut-être que je me trompe mais je crois que ce Cardinal a hâte que des adultères reçoivent Jésus vivant, corps, âme et divinité dans toute Sa Magnificence sur leurs langues sales. » Mais il ne faudrait pas ébruiter cette réflexion car je pourrais être perçu comme manquant de miséricorde et de compassion d'autant plus que je pourrais me tromper. Vous savez sûrement ce que je veux dire...
Parlons de la communion dans les mains.
J'emprunte des termes qui nous viennent des médias. Vous ne devriez pas être trop perdu. Vous conviendrez avec moi que, lorsque le prêtre fait la Consécration lors d'une messe, Jésus est « LIVE », « EN DIRECT ». C'est à dire que nous ne devons pas considérer que l'on remémore sa Mort et sa Résurrection d'il y a deux mille ans mais qu'Il MEURT ET RESSUSCITE « LIVE » pendant cette messe. Bien oui ! Il est Dieu, donc Il est Éternel, donc en dehors du temps. Il y a deux mille ans et aujourd'hui, pas de différence pour Lui.
Peut-être que vous vous souvenez de ce que les grands saints nous ont dit à propos du nombre des coups de fouets que Jésus a reçus au Palais de Pilate par ses zélés soldats romains. J'avance ici pour les fins de la démonstration un chiffre conservateur : 4 000 coups de fouet.
Très Saint Père, une petite question avant de poursuivre : pensez-vous que ce serait manquer de compassion qui vous est si chère si quelqu'un s'employait à toucher sans raison un grand brûlé qui sort d'un incendie alors que les services hospitaliers l'ont stabilisé ?
Revenons à Jésus : avec 4 000 coups de fouets reçus qui sont « LIVE », que pensez-vous de le toucher avec nos mains plutôt que de l'étancher avec notre langue ?
Oui, oui, la fameuse dispense qui autorise les Églises à donner la communion dans les mains, je la connais. Mais une dispense, n'est-ce pas une exception à la règle générale de faire les choses ? Ce que je constate, c'est que la dispense est rendue règle générale et que la règle générale de donner la communion sur la langue est devenue une exception à un point tel que certains prêtres se montrent hésitants à la donner ou découragent le communiant par d'habiles techniques à ne pas la recevoir ainsi à nouveau. Étrange... ça doit être la peur des microbes... Moi qui croyais que l'Hostie Très Sainte pouvait écraser n'importe lequel des microbes. Non, je vais être honnête : vos prêtres manquent de foi et vous ne les aidez pas du tout.
Quant à la distribution de la communion par des « mains sales »... Bien quoi ? Est-ce que les laïcs qui ont très, très bon coeur ont les mains consacrées ? Aimeriez-vous vous faire opérer, Très Saint Père, par un très bon médecin sans gant qui a les ongles sales ? Mais qu'est-ce que vous pensez que vous permettez par la distribution de la communion par des laïcs aux mains non consacrées. Quelle est la différence avec ce médecin ?
J'aimerais bien conclure sur une autre note mais il faut dire qu'un chat est un chat quand c'est un chat.
de donner l'Infinie Pureté de Dieu
À partir de mains sales ( servants laïcs )
À d'autres mains sales ( communiants )
Sur des langues sales
(bientôt les communiants adultères)
Quelqu'un m'a fait l'objection que la langue était aussi sale que les mains, alors pas la peine de s'énerver pour la communion dans les mains, n'est-ce pas ? Alors selon ce chic raisonnement, mieux vaut salir l'hostie deux fois : une fois dans les mains et une autre fois sur la langue... Après tout, c'est juste une hostie, il n'y a pas personne dans celle-ci...
Voyez-vous, Très Saint Père, ce que fait — sur tous les sujets, pas seulement sur celui-ci — ce que fait, je disais, une absence importante de direction du troupeau. Les gens se crée des directives !
Vous êtes à la recherche active des brebis égarées mais vous ne donnez aucun sens de direction au troupeau qui est déjà rassemblé.Il me semble que ça vous horripile de parler de dogme, de Magistère...
Résultat ? Tout le monde s'invente son petit principe de conduite de vie à défaut d'en recevoir de vous : « Tout est correct tant qu'il n'y a pas d'abus », « Tant qu'il y a de l'amour, tu peux coucher avec ton conjoint » même si c'est le cinquième dans les trois dernières années... « Tout le monde le fait, fais le donc ! » Etc... etc...etc...
Très Saint Père, vous vous souvenez lorsque Moïse monta la montagne à la rencontre de Dieu pour aller chercher les tables de pierre sur lesquelles Dieu, Lui-Même, avait écrit les Commandements... Le peuple devait certainement se tenir en bas de la montagne pour le voir monter.
Qu'auriez-vous pensé, Très Saint Père, si Moïse était monté à reculons, histoire de pouvoir animer le peuple en bas de la montagne, une belle célébration communautaire, quoi ?
N'est-ce pas ça qui a été voulu par le Concile de Vatican II (circa 1962) quand, par la suite, le Vatican mit le paquet dans des lettres, des exhortations à l'ensemble des évêques du monde pour qu'ils changent la messe traditionnelle en la nouvelle messe. Du prêtre qui faisait face à Dieu devant le Tabernacle pour intercéder en faveur des fidèles en vertu de la Rédemption que Jésus nous a obtenue, la nouvelle messe demandait au prêtre de faire face à l'assemblée des fidèles afin de favoriser comme « animateur » une meilleure célébration communautaire. Animer le peuple en faisant dos à Dieu, c'est beau, n'est-ce pas Très Saint Père ?
Ça ressemble à Moïse qui recule en montant la montagne. Il peut animer le peuple qui le regarde monter... C'est beau, hein ?
Dites-moi, Très Saint Père, qu'est-ce qui est le plus important : faire face à Dieu pour obtenir Sa Clémence envers nous les pécheurs ou bien animer une belle célébration communautaire ? Reculer ou monter face à Dieu ?
Mais il y a encore un bouquet sur ce sujet. Le Vatican, devrais-je dire la Franc maçonnerie qui vous entoure, a même persécuté les prêtres et les évêques réfractaires à la nouvelle messe... Suspensions, excommunications, il y a eu de tout. Et à peine 37 ans plus tard, le pape Benoît XVI a déclaré que la messe traditionnelle « n'a jamais été abrogée » !
Trente-sept années à écrire et écrire aux Évêques du monde avec une pression soutenue pour qu'ils adoptent la nouvelle messe, quelques mesures disciplinaires exemplaires pour les intimider à agir... « Tout le monde le fait, fais-le donc »... Ce principe a tellement bien réussi que 98 % des messes sont dites selon le rite post-conciliaire. Les prêtres qui ont gardé le cap sur la messe traditionnelle ont été considérés comme des proscrits. Voici un petit exemple de punition pour les proscrits : un document à faire approuver par Rome ou une demande de rendez-vous avec un ecclésiastique à Rome... ça se réalise très lentement quand ça se réalise.
C'est tellement une technique subtile : faire accroire que c'est un ordre alors que ce n'en est pas un... Mettre de la pression et soutenir la pression... Un vrai Chrétien ne fait pas ça, un Franc Maçon, oui. Tiens, tiens...
Et croyez-vous que ma confiance envers le Vatican a augmenté ? La stratégie du 37 ans d'incertitude et de confusion est seulement un exemple. Ne l'oublions pas... Je vous donne mon opinion car je sais que vous ne me la demanderez pas :
Une autre devinette, Très Saint Père...
Quand un père de famille se fait demander par ses enfants s'ils vont tous au cinéma ce soir-là et que le père réponde :
A) Non, il n'est absolument pas question. Vous le savez, je suis d'avis que le cinéma n'est pas bon pour nous...
OU
B) Je vais y penser... C'est sur mon agenda d'y penser...
QUESTION
Laquelle de l'une des deux réponses plus haut peut permettre plus aux enfants d'espérer d'aller au cinéma ?
Eh bien, Très Saint Père, vous avez répondu B (voir article) en ce qui concerne le mariage des prêtres. Vous avez dit :« C'est sur mon agenda ».
Je vous disais en début de lettre que je désirais étudier chaque arbre de la forêt avant de me faire une idée sur la forêt entière et ensuite vous faire part de mes besoins et de mes souhaits.
Très Saint Père, comment ne pas vous dire ma déception suite à toute la revue des principaux sujets que j'ai couverts.
Et un autre bouquet m'est tombé sur la tête aujourd'hui même (26 mars 2015). Vous avez invité les catholiques à une heure d'oraison pour la paix dans le monde avec une petite chandelle allumée. Vous recommandez des cure-dents pour tuer la mouche. Le vrai tue-mouche pour le paix dans le monde exige 5 minutes de votre part en union avec les évêques du monde : il s'agit de la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie. C'est la demande de Maman Marie aux trois petits bergers de Fatima. Vous vous souvenez sûrement : MAMAN MARIE NOUS PROMET LA PAIX SUR LA TERRE SI NOUS CONSACRONS LA RUSSIE À SON COEUR IMMACULÉ.
La demande de Maman Marie prend cinq minutes à réaliser et vous, vous nous demandez une heure. Je ne compte pas la journée de jeûne et de prière pour la Syrie, le Moyen-Orient et le monde le premier septembre 2013. Je n'arrive pas à comprendre... Une hypothèse ici pour m'expliquer toutes ces demandes d'exercices spirituels avec des cure-dents lorsqu'on les compare avec la PUISSANCE EFFECTIVE EXTRAORDINAIRE de la demande de Maman Marie : vous vous souvenez de l'image d'un chanteur international très célèbre qui m'est venu à votre propos ? Eh bien ! On dirait que vous avez un don de faire claquer les mains des spectateurs mais le spectacle, Très Saint Père, n'est pas pour autant meilleur.
J'aime mieux suivre Sa Demande que la vôtre, Très Saint Père. Mais vous ne désirez pas la suivre jusqu'à présent. Vous êtes le septième pape à vous y refuser parce que vous avez probablement plus peur des représailles politiques russes ou franc maçonnes ecclésiastiques que de foi en Notre Maman (c'est vous qui a dit qu'il pouvait y avoir des lobby francs maçons. Retournez à votre entretien dans l'avion de Rio en début de cette lettre. ). Voyons donc, Très Saint Père, pensez-vous que Notre Maman d'Amour qui réunit et dépasse la somme de tous les amours des mamans de cette terre nous aurait fait cette demande pour nous envoyer tous dans la fosse ?
Ah puis, ne me revenez pas avec les sornettes que cette Consécration a déjà été faite. Où est la paix promise par Notre Maman si cette Consécration a été faite ? Ne juge-t-on pas un arbre à son fruit, où est le fruit, Très Saint Père ? Vous n'auriez pas eu besoin de nous demander de prier pour la paix sinon ? Logique, non ?
À franchement vous parler, vous devriez plus craindre Dieu que les représailles russes ou franc maçonnes. N'est-ce pas Jésus qui a dit à l'un des trois petits bergers de Fatima, Soeur Lucie, en 1931, en rapport avec la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie : « Dites aux ecclésiastiques qu'ils prennent exemple sur ce qui est arrivé au Roi de France » parce qu'ils n'ont pas consacré la France à Mon Sacré-Coeur lorsque je l'ai demandé par le biais de Sainte Marguerite-Marie Alacoque en 1689 au Roi Louis XIV. Et Jésus continue « Il pourrait leur arriver les mêmes malheurs »
Vous vous souvenez ? Je ne divague pas, n'est-ce pas ? Et vous connaissez plus votre histoire que moi... Qu'est-il arrivé alors ? Il y eut Louis XV et Louis XVI qui ont suivi et toujours pas de Consécration demandée par Jésus. Et alors ? Eh bien ! Cent ans JOUR POUR JOUR, ce fut la Révolution Française et la Royauté fut complètement destituée et remplacée par une assemblée du peuple.
Il reste environ 925 jours avant la Fête Centenaire ( ça veut dire 100 ans, Très Saint Père ! ) de la Première Apparition de Notre Bonne Maman d'Amour à Fatima le 13 octobre 1917. Allez-vous attendre jusqu'au 12 octobre 2017 ?
Comprenez-vous, Très Saint Père, que je ne vous comprends pas... Si j'étais à votre place, j'essaierais de sauver ma peau. Comme le dit un des proverbes de Salomon : « Nul n'est tenu de se mettre le cou sur le bûcher ». Soyez sage, Très Saint Père, écoutez Salomon. Faites la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie et oubliez les cure-dents.
Dire que vous avez dédié votre Pontificat à Notre Dame de Fatima. Vous Lui avez donc demandé aide et secours pour votre mission, je présume. Avez-vous vraiment foi en Elle ? Si vous me dites oui et que vous ne faites pas cette Consécration qui est la solution la plus importante pour tout le monde entier — il n'y en a pas d'autre — je serai obligé de croire que vous êtes allé La voir pour les apparences. Et le monde entier va en souffrir parce que vous n'aurez pas cru en Elle et que vous n'avez compté que sur vous-mêmes.
Vous êtes toujours le capitaine de bateau sur le pont avec les invités. C'est votre choix. Mon choix est de ne pas embarquer sur votre bateau. Le droit canonique me permet de ne pas donner suite à ce que vous me demandez tant et aussi longtemps que vous ne faites pas de déclarations dans un cadre d'infaillibilité formelle. Le droit canonique me permet même de m'opposer et d'organiser des pétitions sur des sujets spirituels d'importance. À la lecture de ce qui précède, il y aurait matière en abondance à utiliser de tels recours mais, je vous l'ai dit, je suis seul. Ne trouvez-vous pas étrange qu'aucun des fidèles ne connaisse ces droits ?
Très Saint Père, je n'ai plus de besoins spirituels ni de souhaits à vous formuler après toute mon analyse. Dans le cirque actuel des « approches pastorales » tous azimuts et sur tous les fronts, je n'ai aucun espoir de ravoir mon Église avec vous. Je vous laisse sur votre bateau et je m'en tiendrai au Chapelet, aux Sacrements, à l'Évangile et aux Commandements de Dieu. Je suis convaincu que ma petite chaloupe se rendra à bon port.
Vous avez beaucoup parlé de compassion, de Miséricorde de Dieu, j'aimerais bien que vous me mentionniez les endroits de votre Pontificat où vous avez parlé de la « Justice de Dieu », de l'« Enfer » et du « Péché ». En ce qui concerne la « Justice de Dieu », c'est après tout un attribut égal à Sa Miséricorde. Envoyez-moi par e-mail les références, je vous en serais gré.
Peut-être n'en avez-vous jamais parlé et que c'est normal ainsi. C'est peut-être moi qui n'ai pas encore « changé de paradigme ».
Post Scriptum
Je crois avoir un allié dans le diagnostic général de l'état de l'Église. Il s'appelle Jésus qui dit par Luz de Maria (Argentine) les éléments suivants le 18 mars 2015 :
« Ceux qui Me sont consacrés et qui donnent leur vie pour Ma Vérité, sont chassés des communautés peuplées pour ne pas scandaliser ceux qui sont perdus et qui ne veulent pas entendre parler de Ma Justice. Cela me donne une grande douleur. L'INSTITUTION DE MON ÉGLISE a été envahie par le mal ; le MODERNISME conduit à une augmentation DU PÉCHÉ DANS MON PEUPLE. Le poison de la franc-maçonnerie génère des divisions entre ceux qui se consacrent à Moi au cours des moments décisifs pour Mon Peuple, ce poison de la franc-maçonnerie greffe sur ceux qui se consacrent à Moi tout le contraire de Ma Volonté de sorte que le diable va profiter de ceux qui sont les Miens. MON ÉGLISE sera purifiée parce qu'Elle DÉSOBÉIT à Mes Commandements et livre les âmes au mal si bien qu'ils seront condamnés pour l'éternité. » |
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