mercredi 17 janvier 2018

Le Vatican minimise le prix du Pape à une activiste pro-avortement
Mais le prix est maintenu



par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 14 janvier 2018

De façon assez prévisible, le Vatican a minimisé l'attribution du titre de « Dame dans l'Ordre Pontifical de Saint Grégoire le Grand » à Lilianne Ploumen, une politicienne Hollandaise connue pour sa promotion internationale de l'avortement, y compris la levée de plusieurs centaines de millions de dollars pour « She Decides » [ Elle décide ], l'organisation qu'elle a fondée pour aider à assurer la disponibilité mondiale de l'avortement suite à la restauration par le Président Trump de la politique de Mexico City interdisant tout financement fédéral de l'avortement dans d'autres pays.

Alors que Ploumen a — aussi de façon assez prévisible — vanté le prix comme une approbation de son « travail », le Vatican, comme le rapporte le Catholic Herald, annonce maintenant que « le prix était une affaire de routine diplomatique autour de la visite d'un Chef d'État.

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Une porte-parole a déclaré que le prix était « conforme à la pratique diplomatique consistant à échanger des honneurs entre les délégations lors des visites officielles des Chefs d'État ou des Gouvernements au Vatican. Par conséquent, ce n'est pas du tout une approbation des opinions politiques en faveur de l'avortement ou du contrôle des naissances que promeut Mme Ploumen ».

En même temps, cependant, même le Cardinal Wim Eijk d'Utrecht, l'Évêque le plus haut gradé de la hiérarchie Hollandaise ultra-libérale, s'empressa de « prendre ses distances » en disant qu'il n'était « pas impliqué » dans la décision et qu'il « ignorait le fait que cette récompense papale avait été demandée pour Ploumen ».

Le même prix aurait été décerné à tous les membres de la délégation dont Ploumen était membre. En supposant, alors, que le prix ait été accordé de manière impromptue comme une « routine diplomatique » à quelqu'un qui promeut le meurtre de masse d'enfants innocents dans l'utérus, la solution au scandale mondial qui s'ensuit est assez simple : révoquer la récompense de Ploumen et demander qu'elle rende la médaille qui lui a été attribuée, particulièrement en raison de ses commentaires publics qu'elle considère comme une validation de sa promotion du génocide par l'avortement.

Mais c'est exactement ce qui n'arrivera pas. Le prix sera maintenu et il n'y aura pas de condamnation des œuvres perverses de Ploumen, que le Vatican décrit maintenant comme étant simplement ses « opinions politiques en faveur de l'avortement ou du contrôle des naissances ». Ses opinions politiques ? S'il vous plaît, mais assez !

Il faut dire cependant que bien avant l'arrivée du Pape François, le même prix avait déjà été scandalisé par les promoteurs du mal radical. Comme l'observe Life Site News, sous le règne de Jean Paul II, le prix a été décerné à « Renate Brauner, alors maire adjointe de Vienne ... une partisane notoire de l'avortement au moment de la remise de son prix » et, plus encore, à un Jimmy Saville, « accusé après sa mort d'avoir violé ou abusé sexuellement jusqu'à 300 personnes, y compris des enfants dès l'âge de neuf ans ... »

Dans le cas de Saville, « [une] demande formelle a été initiée par l'Église Catholique en Angleterre en 2012 pour que l'honneur soit révoqué à titre posthume ». Et la réponse du Vatican ? Le porte-parole du Pape, Federico Lombardi, a déclaré — croyez-le ou non — que l'honneur ne pouvait pas être révoqué parce qu'il n'y avait pas de liste officielle de personnes ayant reçu des honneurs pontificaux par le passé si bien qu’il n’est pas possible de rayer quelqu’un d’une liste qui n’existe pas ».

Ainsi, selon le Vatican, aucun honneur qu’il accorde ne peut être révoqué à moins qu'il y ait une liste de personnes à qui le même honneur a été donné — comme si la révocation d'un honneur doit être maintenue si le nom de l'honoré ne peut être retiré d'une liste d’honorés.

Tel est le sophisme qui caractérise trop souvent les déclarations du Vatican à l'époque post-Vatican II. La seule différence est maintenant que le sophisme s'étend jusqu'à la tentative, via Amoris Laetitia, de saper la loi morale elle-même. Et le sophisme en matière de Foi et de morale ne peut être qu'un signe de l'Adversaire à l'œuvre dans l'élément humain d'une Église en crise. La prophétie du Troisième Secret de Fatima continue à se dérouler sous nos yeux.

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