C'est peut-être la première fois que ce papa prie le Ciel pour son enfant.
Il y a tellement d'autres fois qu'il aurait pu le faire et ça lui revient maintenant à la conscience tout prostré qu'il est sur sa chaise : quand son enfant fut expulsé de son école pour s'être chamaillé, quand il a commencé à consommer de la drogue... Ah ! que d'autres fois aussi...
On fait souvent la leçon à nos enfants mais on ne prie pratiquement jamais pour eux. Même pas à leur jour d'anniversaire...
qu'on envisage le Ciel comme une solution du dernier espoir.
On fait affaire avec Dieu « in extremis » seulement !
On ne considère pas le Ciel
comme notre ami très puissant
qui peut nous aider en tout temps...
Je vous propose la situation concrète suivante pour me faire comprendre :
Stéphanie a deux enfants âgés de 6 et 4 ans nés d'une première union libre qui est terminée. Ayant la garde exclusive de ses deux « petits pas possibles », elle trouve la charge très lourde de vivre sans conjoint.
Son papa lui dit que c'est mieux pour ses enfants qu'elle demeure seule même si la souffrance est forte pour elle. Elle ne disperse pas ainsi son coeur avec un nouveau venu et peut donner tout son amour à ses enfants.
Oups ! J'arrête un petit peu ici parce que la cuillère semble s'avaler de travers par certains lecteurs qui viennent de lire ce qui précède. En effet, certains pourraient affirmer qu'elle aussi a droit au bonheur, etc... Et je suis d'accord si Stéphanie développe une relation soutenue en vue d'un premier mariage religieux qu'elle n'a pas connu. Mais d'autres unions libres, niet !« Mais pourquoi le mariage, ça va, mais une union libre, ça ne va pas ? Les deux styles d'union pourraient affecter les enfants, non ? D'après la logique mentionnée plus haut ici ? »
Réponse : une union libre implique deux personnes, un mariage religieux implique trois personnes. Le mariage religieux est un ménage à trois : la petite Trinité sur Terre : le conjoint, la conjointe et Dieu. Et Dieu fait toute la différence quant au bienfait ou au dommage qui sera fait aux enfants.
N'en pouvant plus de sa situation, Stéphanie s'amourache vraiment fort d'un homme divorcé ayant droit de visite auprès de ses propres enfants.
En une seule autre occasion, le papa de Stéphanie lui dit de minimiser les dégâts en n'accueillant pas cet homme chez elle quant elle a les enfants... Et il lui répète les raisons pourquoi... Le tout se faisant avec beaucoup de douceur... car le papa a appris avec le temps que l'autoritarisme ne mène à rien sinon au contraire de ce qui est désirable...
Le papa est le prêtre de sa famille : il doit dire avec douceur ce qui doit être poursuivi comme étant juste compte tenu des Préceptes d'Amour que Dieu nous demande de respecter. Au risque de se faire critiquer, qu'on se moque de lui parce qu'il est « vieux jeu », peu importe, le papa/prêtre doit guider sa famille dans ce qui est juste. Un telle conduite paternelle est, à la longue, bien payante : « Tu avais raison, papa » que le père se fera entendre dire quelque temps plus tard. Et ce délai peut se raccourcir de beaucoup si le papa/prêtre ajoute sa prière à ses paroles dites.
En effet, le papa/prêtre est celui qui s'interpose entre sa famille et le Ciel. Le papa/prêtre prie le Ciel. Tout comme le prêtre qui est situé à l'autel entre Dieu et les fidèles et qui prie Dieu pour les fidèles.Résolu à ne plus en parler à Stéphanie, ce papa a commencé à prier le Ciel, surtout la Sainte Vierge Marie, celle qui est « très puissante » et qui a même réussi à faire changer d'idée à Jésus en une occasion (voir « Une belle histoire que je n'ai pas inventée » ). Y avez-vous pensé ? Marie a fait changer d'idée à Dieu ! Faut le faire, non ? Voici ce que ce papa/prêtre disait dans sa prière :
« Maman Marie, tu le sais que ce n'est facile la situation de Stéphanie. Mais comme Maman parfaite que tu es, tu comprends qu'il faut, par contre, rendre la vie la plus facile possible aux deux « petits pas possibles » qui sont déjà coupés de leur papa. Stéphanie n'en voit plus clair, elle voit son « tchum » dans sa soupe... les enfants en sont déjà affectés... Fais quelque chose Maman Marie... Moi, j'ai assez parlé... J'ai confiance en toi, Marie... »
Il ne s'est pas écoulé un mois que le monsieur n'a plus manifesté d'intérêt envers Stéphanie ! Et voyez ci-après l'image qui vous expliquera pourquoi ça s'est passé comme ça : le pouvoir de Marie !
- D'abord, ça bénit ses enfants quand il va les coucher.
- Encore mieux ! Il dit le Notre Père avec eux parce que les enfants comprennent plus cette prière que nous ! Bizarre mais vrai. Ensuite, il dit aux enfants de demander à Maman Marie de les cacher en-dessous de son Grand Manteau pour faire des beaux rêves qu'Elle leur donnera.
- Aussi, le papa remercie Celui qui a inventé ( oui, je sais, « créé » serait mieux dit) le poulet que la famille va manger. On remercie Dieu de nous donner à manger et on lui demande que tous nos frères et soeurs de la terre puissent bien manger comme la famille.
- Quand les enfants sont tous éblouis par les premiers flocons de neige qui tombent et qui les poussent à se précipiter dehors, le papa/prêtre les invite à se demander qui leur donne ces beaux flocons... Et il les invite à Le remercier ensuite avant d'aller jouer vite, vite !
- C'est aussi inviter les enfants à remercier Jésus de garder maman en bonne santé pour qu'elle les aime pleinement...
- C'est aussi les habituer à parler souvent à leur Grand Ami invisible qui est toujours avec eux : leur ange gardien.
de faire connaître à sa famille ce qu'il y a au-dessus du matériel
Il a la responsabilité de leur faire connaître le plus important : le spirituel
Soyez de bons prêtres pour vos familles
Grâce à Dieu, vous y ferez surgir la Vraie Joie...
Car Dieu désire que nous soyons joyeux
Et la favorise...
C'est l'Autre qui rend triste.
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